1. Bérénice et le chat


    Datte: 04/02/2018, Catégories: fête, amour, cérébral, revede, mélo, coupfoudr, amourpass, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... ensemble les autres joueurs.
    
    Pascal prend son air le plus sérieux, bien qu’il réprime une certaine envie de rire ou de ricaner. Il se redresse de toute sa taille et lance, d’un ton docte :
    
    — Bisou torride, baveux, collé-collé l’un contre l’autre ! Bien mélangé, quoi…
    — Oooh !
    
    Tout le monde me regarde, amusé, un petit sourire en coin !
    
    — C’est quoi ce gage ? C’est écrit à la main !
    — Dans le jeu, tu as des cartes de gage vierges, tu y écris le gage que tu veux. Tu ne te souviens pas d’en avoir écrit un, là, juste avant de commencer ? Donc, exécution !
    — Ah non !
    — Ah si ! disent-ils tous en chœur.
    — Bon, ASSEZ ! Qu’on en finisse !
    
    Je serre les poings, il va bien falloir que je m’exécute, mais je ne suis pas prête d’oublier ! Oh ça, non ! Tu as beau être un chat, Max, je te réserve un chien de ma chienne !
    
    Je me raidis comme une planche à pain, je ferme les yeux, la bouche en cul de poule et j’attends.
    
    Je n’ai pas attendu longtemps mais, le moins que je puisse dire est que… enfin bref…
    
    --ooOoo--
    
    Mis à part l’incident du bisou qui m’a quand même considérablement troublée, et bien plus que je ne veux l’admettre, le reste de la soirée se déroule sans problème, je suis vraiment contente d’être venue, l’ambiance est bonne et je m’amuse sans retenue.
    
    Finalement, ma maman a bien fait de me pousser à y aller. Elle qui se désespère de me voir toujours seule dans mon coin, surtout avec mes hommes mariés jamais libres.
    
    Maintenant, c’est la pause, je ...
    ... m’approche du buffet, histoire de remplir mon estomac qui réclame. Ma ligne, je m’en fiche, sauf à l’approche du départ sur la plage, mais dans l’ensemble, je n’ai pas à me plaindre. Bien sûr, il y a plus anorexique que moi, mais il y a nettement plus enveloppée aussi. Je fais simplement attention à ne pas abuser de certains aliments et c’est tout. Du coup, lors des soldes, je peux faire emplette de tailles à prix massacrés, même s’ils ont tendance à ne liquider que les tailles fillette !
    
    Puis je m’éclipse dans la cuisine pour avoir un peu de calme. Je les aime bien, Valou et son mari, mais, là, j’ai envie de souffler un peu…
    
    — Je ne suis plus trop habituée à ces réunions avec plein de monde, moi ! À force de me prendre des gadins avec des tas de crétins, j’en oublie de vivre en société… Faut vraiment changer tout ça ! dis-je tout haut.
    
    Alors que j’attaque mon blanc de poulet sauce curry, mon péché mignon, Valérie entre dans la cuisine, elle se rapproche de moi :
    
    — Tu fais bande à part ?
    — T’inquiète ! J’avais besoin un peu de calme, mais je reviens après ! Tu sais, je ne suis plus trop habituée à tout ça ! Je suis à la limite d’absorber des effervescents !
    — Ah bon ? T’en veux ?
    — Non, non, ça ira. Mais le dernier jeu, avec les gages, m’a un peu…
    
    Elle me coupe, son index sur la joue :
    
    — C’est étrange, je n’avais pas souvenir de ce gage… Pourtant, avant de les mélanger avec les autres cartes, je les avais tous lus.
    — Eh bien, maintenant, tu le sais !
    — ...
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