1968 : une révolution puissance X (3)
Datte: 09/09/2018,
Catégories:
Hétéro
Auteur: blueyes, Source: Xstory
... la grimace de déplaisir, alors il arrête, alors elle écarte bien grand les cuisses, histoire d’y passer vite fait et de passer à autre chose.
Il la monte et se met à l’ouvrage. Il s’enfile sans difficulté, mais le fourreau résiste, la pine est beaucoup moins aspirée que d’habitude. Un connard aurait forcé, aurait sans doute défoncé. Mais lui, hyper prévenant, retient les coups de boutoir. Cette fois ci, la retenue est à porter, à 100 %, à son crédit.
Il lui mit dix centimètres, pas plus, et eut l’élégance de ne pas faire durer des heures. Il sentait qu’elle n’était pas vraiment là. N’empêche toujours aussi bandante, même en poupée inerte. Trop excitante pour qu’il puisse résister des siècles. C’était un mauvais jour pour elle, mais elle faisait quand même tout gicler.
Comme un parfum de malaise après. Mais impossible à formuler. De toute façon, absolument pas le temps de s’attarder. Mère s’était juste absentée une heure.
L’acte surinvesti, si longtemps sacralisé, s’avéra donc concrètement frustrant. Sandrine savait qu’elle avait sa part de responsabilité. Il en aurait même fallu de peu pour qu’elle prenne en charge tout le poids de l’insatisfaction. Mais elle eut l’esprit ailleurs.
D’abord deux jours de crampes prémenstruelles et l’humeur exécrable qui va avec. Consignée à la maison. Mère tyrannique. Insupportables. Interminables journées. Et puis, presque comme un soulagement, l’écoulement. Les règles. La question de baiser avec Philippe était réglée pour ...
... quelques jours. Non pas que les menstrues, le flot de sang lubrifiant le vagin, ne s’accompagnent pas d’envies libidineuses. Mais le tabou était intégral. Elle surmonta aisément le manque en le travestissant en une pulsion avilissante donc facile à repousser, une tentation dégradante au regard de la complicité intellectuelle, si rare et si précieuse, qui cimentait leur union. Cette connivence d’esprit exceptionnelle qu’aucune bassesse charnelle ne saurait abimer, l’essentiel était là. Oui, c’était ça, uniquement ça, l’amour !
Pour le reste, ils avaient la vie devant eux. Même si désormais, Sandrine était à court de prétextes pour rejoindre son amoureux. Pire qu’en résidence surveillée. Comme en prison ! Mère, c’est sûr, se doutait de quelque chose.
Alors quand Marianne, la cousine qu’elle n’a plus vue depuis deux ans, propose le changement d’air, Sandrine accepte. Le plus étonnant c’est que les parents la laisser partir.
« Papa ne voudra jamais.
- T’inquiètes, je m’occupe de tout. »
Pas de doute, Marianne sait y faire. Quand elle veut quelque chose, elle l’obtient. Par exemple, si elle a l’envie de se faire baiser comme une chienne, pas de problème. Elle a l’œil pour choisir un bel étalon performant. Et si l’occasion se présente, pourquoi pas deux ? Sandrine ne saute pas sur l’occasion ? Et bien Marianne, elle, se fera doublement sauter. Une jeune femme libérée. Tout le contraire de Sandrine.
Huit jours plus tard, donc. La villa de Saint-Raf. Sandrine retranchée ...