1968 : une révolution puissance X (3)
Datte: 09/09/2018,
Catégories:
Hétéro
Auteur: blueyes, Source: Xstory
... Maintenant, elle accepte beaucoup mieux son corps. Donc les messages qu’il envoie. Oui, elle est en manque de Philippe. Pas que de sa queue. Même si, sa raideur est la plus belle preuve d’amour qui soit. Ô oui, ça lui plait comme Philippe est dur pour elle. Il apprendra à maîtriser la puissance de son désir, elle en est persuadée. Appelons-ça l’instinct féminin.
Elle prend son temps devant la glace et bien sûr, elle imagine un tout autre regard. Philippe ! Philippe ! Philippe ! En frémissant, elle cambre son postérieur. Elle adore comme l’idiot la matte constamment en douce. Elle dandine de la croupe, chose qu’elle n’avait jamais faite. Même seule. C’est dire si elle était coincée. Conditionnée. Depuis la naissance formatée, depuis l’adolescence déformée par le bourrage de crâne des parents, de l’école, de la société, au point de s’autoflageller, de combattre et mépriser une chaleur pourtant naturelle dans son ventre. Ça, c’était avant. Avant de connaître bibliquement Philippe. Maintenant, brûlante de souffler sur les braises, elle s’autorise, en tortillant son adorable petit cul, à aguicher le miroir. Certes, elle rougit, elle devrait avoir honte, mais c’est juste pour imaginer l’effet produit sur son Homme. Même si jamais on n’avouera à son amoureux qu’on se sent salope et qu’on meurt d’envie de se faire baiser comme une chienne. De part et d’autre, l’hypocrisie doit régner…
… Finies les rêvasseries. Retour à la rude réalité.
« Sandrine ! »
La voix a claqué ...
... comme un fouet. Il faut obéir. Vite ! Mais la jeune femme sait maintenant qu’elle joue un rôle.
La voici, parfaitement propre sur elle, dans son uniforme d’innocence et de pureté, devant Mère qui s’impatientait au salon.
Après un long silence suspicieux, l’attaque en règle.
Mitraillage de question :
« Où tu étais ? avec qui ? tu faisais quoi ? »
Sandrine n’échappera pas à l’inquisition.
Tête baissée, elle maintiendra le mensonge des révisions avec Sophie. Pour l’instant l’alibi tient. Mais dans une semaine, c’est les vacances. Et l’instinct de la mère est en alerte maximum. Sa fille est devenue coquette et donc aussi, sans doute, sournoise.
Bien décidée à serrer la vis :
« Tu ne te maquilles pas au moins ?
- Mais non, maman !
- Tu as intérêt ! Je ne veux pas que ma fille s’exhibe comme une catin. »
Quel dommage que l’on ne puisse pas verrouiller la chose gloutonne tapie entre les cuisses de cette petite bécasse, on éviterait tellement de soucis ! Il suffirait de coudre la faille sournoise, le besoin perfide qui transforme une si gentille fillette en une femme facile à abuser, à salir, à déshonorer.
Ils baiseront encore deux fois… Avant le coup de fil à Marianne et l’invitation à Saint-Raf. Début juillet, quelques jours loin des parents ? Bonne idée. Un peu de dépaysement. S’éloigner de Philippe ? Aucune importance, elle ne doute pas de leur amour.
En attendant, le mois de juin s’éternise.
Elle reste des heures, enfermée, dans sa chambre, ...