1. Jouir de la vie


    Datte: 26/05/2023, Catégories: fh, fépilée, vacances, campagne, hotel, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, ffontaine, massage, caresses, nopéné, Auteur: Fitiavana, Source: Revebebe

    ... frais du matin sur son corps.
    
    Une fois le petit déjeuner avalé, nous nous habillons rapidement avant de refaire nos sacs. En quittant les lieux, Émilie s’arrête un instant, elle me prend la main en jetant un regard circulaire sur la clairière.
    
    — Cédric, je te dois des explications. Dès que nous serons sur le chemin, je te raconterai ce que tu cherches à deviner. Allons déjà au village pour faire nos courses.
    
    Nous passons à la boulangerie, puis à l’épicerie. Émilie, en randonneuse expérimentée, m’aide à choisir les produits qui vont nous être le plus utiles pour un poids raisonnable. À la sortie du village de V…, nous empruntons un chemin de terre assez large pour nous permettre de marcher côte à côte. Je comprends qu’Émilie a du mal à se lancer, et je respecte son silence. La plus grande pudeur n’est pas celle du corps, comme elle me l’a dit au moment de notre rencontre. Elle commence enfin :
    
    « Il y a vingt-cinq ans, j’étais jeune et belle, et j’avais la vie devant moi. Je ne tombais pas facilement amoureuse, les amis avec qui je sortais pensaient que je finirais vieille fille. J’avais bien eu quelques amours d’enfance, des petits copains à l’adolescence, puis des aventures, plus par curiosité qu’autre chose d’ailleurs, et en tout cas rien de durable. Je croyais au grand amour, celui qu’on rencontre à vingt ans dans un coup de foudre, qu’on épouse à trente, et qu’on ne quitte que quand la mort nous sépare.
    
    Un jour, ce grand amour a frappé à ma porte, et de la ...
    ... façon la plus imprévisible. Je rentrais chez moi à vélo, et j’ai vu une voiture arrêtée au bord de la route. Son conducteur, du même âge que moi, était penché sur le moteur, capot ouvert. Je lui ai demandé si tout allait bien, il m’a dit que la vieille guimbarde de ses parents était en fin de course, et qu’il pensait bien être en panne pour de bon. À cette époque, les étudiants n’avaient pas de téléphone portable, je lui ai dit que j’allais pédaler jusqu’à chez moi et téléphoner à un dépanneur, ou à quelqu’un qui pourrait venir l’aider. Il m’a donné le numéro de ses parents en me remerciant.
    
    Après avoir averti son père, j’ai senti le besoin de retourner vers lui, pour le rassurer ou pour lui tenir compagnie, je n’en sais rien. Quand il m’a vue revenir sur mon vélo, il a été visiblement enchanté. Je lui ai dit que son père n’arriverait pas avant une ou deux heures. Nous nous sommes assis sur le talus, au bord de la route, et nous avons bavardé un moment. J’ai posé ma main sur la sienne, il m’a prise dans ses bras, je l’ai embrassé, nous sommes descendus de l’autre côté du talus. Je n’étais pourtant pas une fille facile, loin de là. Je n’étais plus vierge, mais j’ai eu l’impression que je faisais l’amour pour la première fois.
    
    Le soir même, j’ai quitté la maison pour m’installer chez Steve, qui vivait dans un petit appartement d’étudiant au centre de Fribourg. Mes parents, fous d’inquiétude, ont essayé de me retenir, mais ils n’ont rien pu faire pour me décourager. Au fil ...
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