1. Jouir de la vie


    Datte: 26/05/2023, Catégories: fh, fépilée, vacances, campagne, hotel, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, ffontaine, massage, caresses, nopéné, Auteur: Fitiavana, Source: Revebebe

    Résumé des l’épisodes précédents : «La rencontre », «Saint-Valentin »
    
    Les premiers rayons du soleil, cachés par la végétation, ne suffisent pas à me réveiller. Quand j’ouvre les yeux, le jour est déjà entamé. Je suis seul : Émilie n’est plus à mes côtés. C’est une manie, me dis-je en m’attendant à un nouveau jeu de piste, mais je suis vite rassuré : son sac de couchage, ses affaires sont toujours là. Elle est certainement allée faire une petite promenade aux alentours, sûrement à la recherche de ses souvenirs.
    
    J’ai pourtant suivi son conseil : quand nous nous sommes couchés, j’ai pris Émilie dans mes bras. Peut-être un peu trop sagement : d’autorité, elle a pris ma main et l’a posée sur un de ses seins, en se blottissant contre moi. Ému par la douceur de ce contact, je l’ai caressée délicatement pendant quelques minutes, et j’ai senti à son souffle paisible et régulier qu’elle succombait au sommeil. Bien décidé à ne pas la lâcher de la nuit, je me suis installé le plus confortablement possible, sans que ma main quitte sa poitrine. Malheureusement, la nuit, je bouge, je me retourne, je change vingt fois de position… À mon réveil, le sein d’Émilie n’est plus au creux de ma main.
    
    Je reste un long moment couché sur le dos, et je profite à pleines oreilles des bruits de la nature. Les grenouilles ont repris leur concert, les oiseaux, levés bien avant moi, se répondent d’un arbre à l’autre et le chant du ruisseau complète ce concert bucolique.
    
    Je sens une présence à ...
    ... mes côtés. Émilie, nue comme au jour de sa naissance, s’assied sur son sac de couchage et me tend un petit sac en papier.
    
    — Voilà le petit déjeuner ! Chose promise, chose due.
    
    C’est vrai. Je me souviens de son défi de la veille : le premier dans l’eau froide aura son petit déjeuner au lit…
    
    — Les croissants sont encore tièdes, ils sortaient du four. Malheureusement, je n’ai pas réussi à trouver de boisson chaude, on boira du jus d’orange. Ah, et fais attention, il y a quelques baies que j’ai cueillies sur le chemin, ne les écrase pas !
    — Tu es allée jusqu’au village pour chercher des croissants ?
    — Oui, mais rassure-toi, la boulangerie est tout près d’ici. Et je me suis levée tôt. J’ai merveilleusement dormi cette nuit, j’ai rêvé qu’un homme me caressait doucement la poitrine pendant mon sommeil, et c’était très apaisant, ajoute-t-elle en me faisant un grand sourire. Et toi, bien dormi ?
    — Très bien, l’endroit est enchanteur. Mes compliments pour l’avoir trouvé, et surtout merci de me l’avoir fait partager. Mais rassure-moi, tu n’es quand même pas allée jusqu’au village toute nue ? Je sais que ce n’est pas la pudeur qui t’arrête, mais…
    — Mais si, bien sûr, je suis allée acheter mes croissants à poil ! Je fais ça tous les jours !
    
    Elle me regarde, et rigole :
    
    — Ne t’inquiète pas, je suis un peu libérée, c’est vrai, mais pas folle à lier. Mais en revenant, j’ai enlevé ma robe dès que je suis rentrée dans la forêt. C’est tellement agréable de sentir le petit vent ...
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