1. Cent pour cent vécu ! (2)


    Datte: 23/05/2023, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... du vrai à cent pour cent. Michel pense que pour relater des vérités, il faut les vivre au préalable, d’où cette affaire de culotte. Mais je dois dire que sans vous... avec les quelques verres que j’ai ingurgités, j’aurais eu du mal à parvenir à l’ôter...
    
    — Un couple libertin, alors... Voilà qui devient... obsédant pour une femme libre comme moi.
    
    — Mais pas du tout ! Je ne suis qu’à lui, et je veux croire que lui n’est qu’à moi ! Je vous assure : pas libertine pour deux ronds.
    
    — Expliquez-moi alors votre idée de nouvelles, très... vraies.
    
    — Il s’agit de donner le pendant à des types qui ne sont pas capables d’admettre que ce qu’ils racontent ne peut en aucun cas être réel.
    
    — Oui, ma chère Christine – vous permettez que je vous appelle Christine ? – le site où ma femme poste ses écrits regorge d’histoires d’inceste, et parfois même de zoophilie extravagante.
    
    — Vous ne l’êtes pas, Claude, je présume ?
    
    — Quoi donc ?
    
    — Zoophile ou incestueuse...
    
    — Zoophile ? Coucher avec des ânes me serait déjà insupportable ! Alors des chiens ou des bourrins en chair et en os... vous pensez bien que rien que l’idée m’est déplaisante.
    
    — Vous croyez vraiment que ça peut exister, ce genre de passion ?
    
    — Ce que vous appelez « passion », ma chère Christine, n’est rien d’autre qu’une dépravation interdite par la loi.
    
    — Là, c’est l’avocat qui parle. Oui, mon Michel est conseil, inscrit au barreau du tribunal de notre capitale vosgienne.
    
    — Ça ne me dit pas ...
    ... toujours pourquoi vous devez... comment dire... risquer un refroidissement pour faire plus réel.
    
    — Oh, c’est juste une manière de nous donner du courage et de nous prêter attention. Je n’ai nulle intention de montrer à quiconque les parties intimes de la femme que j’aime. Vous prendrez comme nous ?
    
    — C’est-à-dire ?
    
    — Nous adorons finir nos dîners au restaurant par un cognac... si ça vous tente.
    
    — Pourquoi pas ? Et puis... si un jour l’envie vous vient de passer outre les conventions, voici ma carte, Claude. Moi, ce qui me botte, ce sont les belles plantes dont certains endroits sont identiques à ceux que je possède ; vous saisissez ?
    
    —... ? Michel m’expliquera... ce n’est pas que je sois idiote, mais avec encore quelques degrés supplémentaires, je vais dériver sur d’autres rivages, c’est sûr.
    
    Nous nous mettons à rire sous l’œil outré des deux couples. Surtout les dames qui ont baissé le ton dans le but de suivre notre conversation. Et pas certaine que ces deux nanas soient décoincées par nos dialogues. Mais si elles savaient comme je m’en fiche... Quant à Michel et cette Christine fraîchement arrivée à notre table, ils ne font aucun cas de ces quatre pisse-froid. Et la drôlesse, qui soit dit en passant me demande juste avant de nous quitter sur le parking du restaurant – je vous le donne en mille ! – l’adresse du site érotique où je publie, non : où je publiais... Non, j’y suis encore, après tout ; et j’attends une médaille bien méritée, non ?
    
    Notre retour ...
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