BlackBerry vs iPhone : plongée au cœur de l'érotisme
Datte: 22/05/2023,
Catégories:
f,
cadeau,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
jouet,
champagne,
initiatiq,
Auteur: Onyx31, Source: Revebebe
... accepter le plaisir que procure son corps ?
Elle s’approche, tend la main, se ravise.
— Laissez-vous aller, dit la directrice d’un ton apaisé tout en laissant traîner la dernière syllabe.
Cette parole l’engaillardit. Elle pose d’un geste infiniment lent la main sur le sexe de la femme déclenchant un autre frisson dans son vagin, comme précédemment.
Christelle de Valnor est tout encore à ses émotions. Elle est seule, dans le noir et le silence total. Seule la statue est éclairée. Elle repose la main sur le sexe de la femme et, de nouveau, la même décharge. Cela tient de la magie.
Elle recule d’un pas. Le Dieu semble la fixer avec ses yeux noirs, sans être terrifiant. Plus encore, le visage de la fille-enfant-femme est serein. À y regarder plus précisément, il semble sourire. Prend-elle du plaisir ?
Christelle de Valnor ferme les yeux. Elle ne sait plus où elle est, elle sent ses chevilles fermement maintenues. Une langue lui lèche la chatte, remonte vers son clitoris. Chaque coup de langue le décalotte et délivre en elle des ondes de plaisir. Ses jambes flageolent.
Elle se ressaisit.
— Allons-y, dit-elle.
Elle sent la main de sa guide se poser sur le haut de son bras puis l’effleurer sensuellement tout en descendant. Quand Isabelle lui serre la main, une nouvelle décharge irradie son intimité.
Le silence oppressant, l’alternance entre lumière et obscurité, le trouble ressenti, tout cela chambarde ses sens. Elle ne perçoit plus son corps comme ...
... d’habitude, ne semble plus marcher, parler ou autre. Elle est un réseau de nerfs centré sur son intimité, d’où partent tout un tas de sensations plus douces les unes que les autres irradiant chaque extrémité de son être.
Elle réussit à faire encore quelques pas. Ses tempes battent à un rythme effréné, sa nuque la piquette, ses mains sont moites.
La lumière jaillit. Presque éblouissante.
Devant elle, un tableau. Japon médiéval.
On y voit un homme, certainement un samouraï, les muscles saillants et exagérément marqués et ne portant qu’un string blanc. Il est à plat ventre, bras et jambes écartés. Ses fesses musclées sont proéminentes. Il est allongé sur une fleur géante dont les pétales viennent d’éclore. Il semble vouloir l’enserrer de ses bras. Son visage est radieux.
Christelle de Valnor y voit un homme se perdre dans le sexe d’une femme. Mais pourquoi un fier et puissant guerrier serait là si vulnérable, presque en adoration devant ce sexe de femme ? Pourquoi tant d’admiration pour une simple vulve ? Que peut-il bien rechercher ?
Cette dernière remarque s’adresse tout autant à Marc-Aurèle.
Elle l’imagine alors se jeter sur son sexe à elle, y plonger dedans, y disparaître totalement. Elle le sent en elle, chaud et palpitant. Des spasmes commencent à la secouer, bien aidés il est vrai par le déclenchement judicieux des vibrations des boules de geisha. Elle contracte les cuisses, agrippe avec ses mains le tissu de sa robe, serre les dents. Rien n’y fait. Elle ...