BlackBerry vs iPhone : plongée au cœur de l'érotisme - Histoires de Sexe

BlackBerry vs iPhone : plongée au cœur de l'érotisme

... décrivent les articlessexo des magazines féminins. D’ailleurs, elle avait toujours souffert de sécheresse vaginale… et pourtant, hier soir, son sexe était humide comme jamais, presque dégoulinant. Comment était-ce possible ? Et cette douce sensation qui, pour la première fois, avait irradié son bas-ventre avec une telle intensité ?

Elle se sent au bord du gouffre, prête à basculer, à se perdre irrémédiablement.

Comment va-t-elle pouvoir se sortir de ce mauvais pas. Que va-t-il penser d’elle ? Va-t-il la prendre pour une femme frivole ? D’ailleurs, n’est-ce pas déjà le cas, puisqu’il lui a laissé ce mot : « Aux plaisirs futurs » ?

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Ce qui, au début, n’était qu’un jeu prend aujourd’hui une tournure étrange, voire carrément désagréable. Je n’avais pas prévu ces effets secondaires sur mon affect. Bien sûr, j’ai déjà eu des périodes de stress et de doutes, mais uniquement pour le business, jamais pour la gent féminine.

Je ne sais plus qui joue avec qui, qui contrôle qui.

Décidément, je ne comprendrai jamais rien aux femmes.

Mais que faire maintenant ?

Pauline, évidemment !

Primo, c’est une femme accomplie et deuzio, elle me connaît comme personne. Elle saura sûrement me conseiller.

Je sors mon BlackBerry et l’appelle sans plus tarder.

— Pauline, bonjour ! Comment vas-tu ? dis-je d’un ton enjoué tellement entendre sa voix me ravit.
— Très bien, Monsieur, et vous ? Comment cela se passe-t-il ?
— Justement, si je t’appelle, c’est que tout part ...

... à vau-l’eau.

D’un ton fébrile, je me lance dans le récit détaillé de l’aventure comme si ma vie en dépendait.

— Alors, je fais quoi maintenant ? lui demandé-je.
— Monsieur, puis-je être honnête ?
— Bien sûr, sinon je ne t’aurais pas appelée !
— Monsieur, est-ce que vous vous êtes déjà posé autant de questions pour une femme ?
— Heu, non, pas que je sache, bredouillé-je.
— Si je puis me permettre, c’est peut-être parce vous les avez toujours considérées comme des objets à mettre dans votre lit, pour votre unique plaisir personnel. Rien d’autre ne vous intéresse chez elles, à part leurs seins et leur… cul. Et une fois obtenu ce que vous désirez, vous n’en avez plus rien à faire.

Je déglutis sous la violence de la révélation, elle me décrit comme un goujat de la pire espèce, elle, Pauline, que j’admire tant. Suis-je vraiment si abject ?

— Monsieur, vous êtes toujours là ? demande-t-elle.
— Oui, oui, Pauline…

Complètement interloqué, je ne sais toujours que répondre. J’ai systématiquement été plutôt fier de moi, me gargarisant de voir dans les yeux des autres une sorte de jalousie de ma réussite, et être qualifié d’homme à femmes était avant tout un compliment. Mais là, une des personnes qui compte le plus pour moi me traite quasiment de salopard.

Je tombe de mon piédestal et la chute est… vertigineusement douloureuse.

— Monsieur, puis-je savoir pourquoi vous ne lâchez pas l’affaire ? C’est uniquement pour ne pas perdre ? Des belles femmes, vous en avez ...