1. BlackBerry vs iPhone : plongée au cœur de l'érotisme


    Datte: 22/05/2023, Catégories: f, cadeau, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation jouet, champagne, initiatiq, Auteur: Onyx31, Source: Revebebe

    ... corps de femme, seules, à deux ou plusieurs. Comme des instantanés irréels.
    
    Isabelle explique que Rodin travaillait dans son atelier avec ses modèles. Il leur demandait de bouger, de se déplacer, de s’enlacer, de vivre. Il se faisait discret dans un coin, l’œil aux aguets. Et quand il percevait une position qui lui parlait, il figeait la scène. Certains furent à l’origine de bronzes exceptionnels.
    
    Sur tous ces dessins, une constante. On y aperçoit la vulve d’une femme stylisée par de simples coups de crayon. Juste quelques traits représentant les lèvres, pulpeuses, attirantes, sensuelles. Une bouche ou un sexe féminin, il est permis d’hésiter, mais dans tous les cas, il est difficile de résister à l’envie de les caresser, de les embrasser.
    
    Christelle se laisse aller à effleurer des doigts ces courbes.
    
    Elle hésite, puis caresse de nouveau une de ses vulves. Ce coup-ci, point de lancement dans son vagin.
    
    Elle ferme les yeux.
    
    Pourquoi Marc-Aurèle a-t-il choisi ses dessins pour elle ? Est-ce parce qu’à l’instar de Rodin, c’est un voyeur dans l’âme ? Et ces femmes, se laissaient-elles observer uniquement pour de l’argent ? Y prenaient-elles plaisir ? Les artistes sont-ils seulement aussi lubriques que les autres ? Pourquoi le corps des femmes serait une œuvre qui justifierait tant d’attention de la part des hommes ? L’émotion qu’il suscite est-elle si démesurée ?
    
    Tant de questions conflictuelles…
    
    De longues minutes s’écoulent.
    
    — Continuons, ...
    ... dit-elle.
    
    Sa guide s’approche d’elle, lui reprend la main. Elle la sent légèrement plus moite que l’instant précédent.
    
    La lumière est coupée.
    
    De nouveau l’obscurité, oppressante.
    
    Christelle serre légèrement la main de son accompagnatrice.
    
    Celle-ci, avec son pouce, caresse à peine le dos de la main de Christelle qu’elle guide quelques dizaines de pas plus loin.
    
    La lumière se rallume.
    
    Devant elle, une statue géante, environ 2,5 m de hauteur. Toute en pierre peinte,a priori d’époque précolombienne.
    
    Elle représente certainement un Dieu avec une silhouette humanoïde, trapue. Il est assis. Il a les bras élevés, près du corps, au niveau de son cou. Dans ses mains, il tient une femme par les chevilles, tête en bas, écartelée.
    
    Cette statue est particulièrement troublante.
    
    Tout d’abord, de la bouche du Dieu sort une langue, énorme, rouge, marquée d’une étoile au centre. Cette langue frôle le sexe de la femme, entièrement épilé et aux lèvres charnues. Il semble prêt à se délecter des délices de son intimité.
    
    Plus troublante encore est la femme.
    
    Imaginez-la, écartelée, tête en bas, bras et jambes tel un X, le bas d’un corps d’une vraie femme, sexe, jambes, cuisses et fesses bien formés, mais sans poitrine, avec des bras et une tête d’enfant.
    
    Peut-être le symbole d’un rituel du passage de l’état d’enfant à celui de femme.
    
    Christelle de Valnor n’a d’yeux que pour cette langue si proche de ce sexe offert. Elle ne sait quoi en penser.
    
    Devenir femme serait-il ...
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