La boulangère (1) - Histoires de Sexe

La boulangère (1)

Je m’appelle Sylvain, 33 ans. Je suis grand (1m85), cheveux châtains, les yeux bleus, et plutôt minces, car je suis un peu sportif, mais loin d’être un athlète aux tablettes de chocolat. Signe distinctif, j’ai des taches de rousseur qui commencent à s’estomper avec l’âge. Je suis en couple sans enfant, depuis 5 ans. Je dois dire que le temps n’a pas aidé notre couple et ces derniers temps ne sont pas simples.

Plusieurs fois par semaine, je m’arrête dans un village que je traverse pour aller ou revenir de mon travail pour acheter mon pain. Au-delà de la qualité du pain, c’est surtout la vendeuse qui me motive. Dernièrement, j’ai cru comprendre des signaux de sa part, mais rien d’explicite. C’est surtout un petit plaisir pour moi d’essayer pendant les quelques minutes durant lesquelles elle me sert de la draguer avec légèreté, et de me sentir dragué, je pense en retour.

Au départ, ce n’était que des regards, parfois elle me fixait et cela me perturbait, alors j’ai commencé à le faire en retour. Il m’arrive également de plonger dans son décolleté lorsqu’elle s’abaisse pour prendre des pâtisseries en vitrine. D’ailleurs, je ne vous l’ai pas décrite.

Elle n’est pas très grande, elle semble légèrement ronde, je veux dire par là qu’elle semble avoir une grosse poitrine et un petit ventre, et elle semble avoir aussi de bonnes fesses bien rebondies. Je pense que c’est une fausse rousse aux yeux bleus, et tout comme moi, elle a des taches de rousseur. Pour ce qui est de son ...

... âge, elle semble être à peu près du même que le mien, dans la trentaine. Ce n’est pas forcément un canon de beauté, mais je lui trouve un charme dingue !

Un jour, devant passer commande, elle me demande des informations de base comme mon nom, mon prénom, etc.

— C’est au nom de Sylvain.

— C’est un très joli prénom !

Je la regarde avec un grand sourire.

— C’est celui de mon homme aussi.

Coup dur ! Mince, je me faisais des films alors.

— Vous être un bel homme aussi donc ! termine-t-elle avec un grand sourire encore.

Ah, peut-être qu’elle me drague bien finalement.

— Arrêtez, je vais rougir ! Et le vôtre, quel est-il ?

— Aurélie.

— Eh bien, Aurélie, je vous trouve très charmante également.

À ces mots, elle devient rouge tomate et laisse échapper un petit rire nerveux, très mignon.

À plusieurs reprises, je passe en boulangerie pour continuer ce petit jeu. Certaines fois, elle est absente, parfois trop de monde pour que nous puissions échanger quelques mots, mais certains soirs, peu de clients, voire aucun. Lorsqu’elle fait la fermeture, nous échangeons quelques mots et une attirance est palpable. Au détour des discussions, j’apprends qu’elle fait toujours la fermeture, seule.

Un soir, alors que ma femme est de sortie avec des amies, je décide d’aller à la fermeture, et pour être sûr d’être le dernier client, j’attends qu’Aurélie se présente à la porte pour baisser le rideau. Au moment où elle sort, je fais mine d’arriver.

— Bonsoir ...