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Deux sœurs et un Coronavirus (6)
Datte: 15/05/2023, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: airdepanache, Source: Xstory
... accessoires... M’enfermant dans la salle d’eau comme le stipulaient les instructions, j’ouvris, fébrile, le paquet qui m’était destiné. J’en extirpai une toute petite robe noire, toute mimi et plutôt classe, bien plus ajustée et beaucoup plus courte que ce que je portais d’habitude, mais enfin je ne ressemblais pas à une go-go danseuse. Ouf. Si c’était ainsi que ma Lili voulait me voir, je m’y pliais avec joie. Mais attention, il y avait autre chose dans le carton : de la lingerie. Oui, j’aurais dû m’en douter, c’était des dentelles, ma sœur adorait ça. C’était même tout un ensemble, avec aussi des bas, des porte-machins et tout le tintouin. Je me mis à rigoler: j’étais en territoire inconnu... Oh et Émilie avait même pris la peine d’inclure un gloss, un eye-liner et un fard à paupières. Mais où est-ce qu’elle était allée trouver tout ça, dans un pays en confinement ? Sortie de la douche, après m’être occupée de mes cheveux, j’ai tant bien que mal enfilé ma lingerie. C’était aussi compliqué que de sortir d’une escape room, mais j’y suis arrivée. Avec la petite robe et mes lèvres rouge rubis, en me regardant dans le miroir, je dois dire que je me trouvais... presque jolie. J’avais l’impression que je pourrais y prendre goût, de jouer à la demoiselle. Et puis le frottement des frous-frous dissimulés sous ma robe me donnait follement envie de faire l’amour. Une fois le délai écoulé, je réclamai l’autorisation de sortir de la salle d’eau. — Viens, fit la ...
... voix de ma sœur. J’ouvris et je découvris l’appart méconnaissable. Plongé dans le noir, il n’était éclairé que par des dizaines de chandelles. Des pétales de rose menaient à la petite table à manger, où m’attendait une Émilie qui n’avait jamais été aussi séduisante, dans une toute petite robe en dentelles blanche dont la fine transparence générait toutes sortes d’idées coquines. Le regard qu’elle porta sur moi justifia tous mes efforts pour me faire belle. Sans prononcer un mot, je fondis dans ses bras, et j’embrassai, pour la première fois, ses lèvres maquillées. — Je t’aime, lui dis-je. Elle rit comme une enfant. "Je t’aime, Agathe." C’était ma petite sœur, je la connaissais presque depuis son premier souffle, mais les derniers jours et la furieuse folie sexuelle qui s’était emparée de nous et avait réécrit notre relation en lettres incestueuses avait tout changé. Pour la première fois, lors de ce dîner, j’avais envie de la séduire, j’avais envie de lui plaire. On s’est ouvert nos cœurs. Peu importe ce qu’on s’est dit exactement lors de notre longue conversation, mais nous avons parlé sans tabous, exposant nos sentiments aussi sincèrement que possible, admettant l’une comme l’autre que ce qui était né entre nous ici, entre ces quatre murs, en plein confinement du Coronavirus, nous ne voulions pas que ça se termine, jamais. — J’ai envie d’être à toi, Agathe, me dit-elle. "Pas seulement ici, pas seulement maintenant. Mais après, dehors, quand tout sera ...