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Deux sœurs et un Coronavirus (6)
Datte: 15/05/2023, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: airdepanache, Source: Xstory
— Je veux un premier rendez-vous, dis-je à mon amante, après que nous ayons joui une fois de plus, et que nous soyons essoufflées, échevelées, transpirantes, assises par terre au milieu du salon. Émilie me regarda, l’air surpris, réclamant des explications. C’était simple, pourtant: je l’aimais, elle m’aimait, même si c’était un amour très peu conventionnel, puisque nous étions deux filles, deux sœurs, qui avions entamé une relation intime dans notre appartement minuscule, en plein confinement du Coronavirus. Je la baisais, elle me baisait, même si cela durait depuis moins d’une dizaine de jours. Même si nous ne nous serions pas définies comme "en couple", il était pourtant évident que nous étions "en couple" et j’avais envie d’officialiser tout ça - sans nécessairement utiliser les mots, mais en suivant les rituels classiques. — Un rendez-vous, tu sais, lui dis-je. "Toi et moi, on se ferait toutes belles, on partagerait un repas, et si tu me plais peut-être qu’à la fin de la soirée, je t’inviterais dans mon lit..." Mon sous-entendu la fit éclater de rire. Mon idée était peut-être sens dessus dessous, mais c’était précisément le genre d’absurdité qu’Émilie et moi, on avait apprécié toute notre vie. L’idée d’organiser tout ça, avec des ressources très limitées, et dans l’espace exigu de notre appart, remplit ma sœur d’enthousiasme: "Tu peux compter sur moi, je m’occupe de tout... à une condition." Elle avait son air de friponne, je ne pouvais rien lui ...
... refuser. — Tu fais ce que je dis, aucun droit de véto. Marché conclu. Je lui laissai quelques jours pour tout organiser - cela l’éloigna un peu de l’appartement, puisqu’elle dut partir faire des courses un peu plus ambitieuses que celles qui consistaient à faire un saut de puce dans l’épicerie du coin. Pour la première fois depuis le moment où j’avais posé ma main sur le petit short de Lili, elle était loin de moi et je ne pouvais pas lui faire l’amour à volonté. Le manque horrible que cela provoqua en moi me confirma qu’il était inutile que mon cerveau se batte contre une vérité que mon cœur et mon corps avaient acceptée depuis longtemps: elle et moi, nous étions ensemble et aucune règle, aucun interdit n’allait parvenir à nous séparer. Lorsque le grand soir arriva, Émilie me déposa un carton dans les mains, et me donna des instructions. "Là dedans, tu trouveras une tenue que j’ai choisie pour toi. Les tiennes, elles sont moches. Fais-toi belle: je te laisse la salle d’eau et trois heures. Ensuite, tu pourras me rejoindre." J’avais au préalable donné mon accord à tout son programme, il n’était pas question de faire machine arrière maintenant. J’acceptai le paquet, ainsi que le défi. Mais je craignais le pire. Quand elle sortait, ma sœur était du genre à sortir le grand jeu. Alors que moi... je ne sortais pas. Clairement, elle avait décidé de jouer à la poupée, avec moi dans le rôle de Barbie. J’espérais qu’au moins, à la fin, je pourrais m’amuser avec les ...