Djalil, un amour de jeunesse (1)
Datte: 11/05/2023,
Catégories:
Hétéro
Auteur: AnneLaure, Source: Xstory
... sinon on aurait cuit à l’intérieur, pas de clim dans cette épave. Sur les graviers de la route, la vieille carlingue branle constamment dans un bruit assourdissant. Cette banquette s’enfonce vers le milieu où Djalil s’est assis et est trop rehaussée de mon côté, au fil des virages et des nids de poule je penche et glisse sur le cuir continuellement vers lui. Je me retiens laborieusement de la main gauche à la poignée au-dessus de la vitre.
Après quelques kilomètres, mes forces ont déjà quitté mon bras, je finis par lâcher la poignée et m’écrase littéralement contre son épaule au premier virage, je relève la tête et nous échangeons un regard amusé de la situation. La suspension du véhicule a une amplitude exagérée, même chargé à bloc il tangue et tremble dans un bruit tel qu’il faudrait presque crier pour se faire entendre ! Collée contre lui, je n’arrive pas à me redresser, il me tend son oreille.
— Pardon, mais je peux pas rester assise de ce côté, je tombe !
— On va changer de position, j’te prends sur moi ça sera mieux, OK ?
Sans réfléchir, je fais un signe d’approbation de la tête, mon cœur se met à palpiter, j’ai accepté son idée de m’asseoir sur lui. Ça sera mieux, assurément, quand même un peu gênant pour le coup. Je m’agrippe au dossier du siège de devant pour me relever le temps qu’il puisse s’asseoir confortablement derrière, puis je m’assois sur ses cuisses. Me voilà face à la vitre, mes genoux butant contre la portière, Djalil est sur ma gauche, mon ...
... coude repose sur la plage arrière tout près de son oreille, et je suspends mon bras droit à la poignée au-dessus de la vitre.
— Voilà on sera mieux comme ça. Me dit-il.
Je hoche de la tête en souriant, mais je reste dans un équilibre précaire.
A ce moment, mille choses me passent par la tête ; cet homme sur lequel j’ai tant fantasmé, me voilà assise sur ses genoux comme une petite fille, il n’y a que nous deux, personne pour déranger, et nous n’avons jamais été physiquement aussi proches. J’en rougis, pour lui j’ai des papillons dans le ventre. Crispée, je me tiens droite comme un i face à la vitre, les yeux perdus sur le paysage qui défile. Accoudée sur la plage arrière, je m’affaisse de plus en plus vers lui. Je le surprends régulièrement détourner son regard du paysage pour le poser sur moi, il a pleine vue sur ma poitrine et son décolleté, il ne peut qu’avoir remarqué que je ne porte pas de soutien-gorge. Mon sein frôle son visage à plusieurs reprises, par moments je sens même son souffle à travers le tissu de ma robe.
Moi qui la veille jalousais ma cousine, ce n’est pas pour me déplaire, c’est un peu ma revanche ; en imaginant qu’il me dévore du regard, je me cambre sur lui de telle façon qu’il puisse sans peine distinguer sous ma robe la courbure de mes seins.
Très vite, je remarque qu’avec les aléas de la route, ma robe remonte progressivement sous mes fesses, dans cette position, je ne peux pas me lever pour la réajuster, de toute manière si je quitte mes ...