1. Cohésion d'entreprise (2)


    Datte: 08/05/2023, Catégories: Transexuels Auteur: Mlle_Helened, Source: Xstory

    ... dosage improbable.
    
    — J’ai oublié de racheter du coca, dit-elle pour se justifier.
    
    — Je vois, je vois. Sinon, qu’est-ce que tu as prévu pour moi alors ?
    
    — C’est simple. Comme Samantha veut que vous, les garçons, fassiez la choré en talons hauts, il te faut t’entraîner à marcher avec. Et le but est que tu arrives à marcher avec ça.
    
    Elle se leva, fila dans sa chambre et revint avec une paire de chaussures aux talons vertigineux.
    
    — Tu es sérieuse ?
    
    — Oh que oui !
    
    Je bus une gorgée de whisky avec un vague arrière-goût de cola pour digérer la nouvelle.
    
    — Et donc, continua Elodie, le meilleur moyen est de t’entraîner. Mais pour éviter d’être trop ridicule, le mieux est que tu te transformes en fille.
    
    — Bah pour quoi faire ?
    
    Elle me regarda d’un air, comme si j’avais dit une ânerie évidente.
    
    — Tu te vois marcher dans la rue avec des talons hauts avec tes fringues de mec ?
    
    — Ah parce qu’on va aller dehors ?
    
    — Ben oui. Tu n’imagines pas rester ici.
    
    Je terminai mon verre cul sec.
    
    — Mais avant, il faut t’épiler. Complètement.
    
    Elle prononça ce dernier mot avec une gourmandise évidente.
    
    — J’ai tout acheté, dit-elle. Tu viens ?
    
    — Je peux dire non ?
    
    — Non !
    
    Je la suivis comme si j’allais à l’échafaud. L’idée de me déshabiller devant elle me mettait mal à l’aise.
    
    — Je te laisse aller dans la baignoire. Tout nu bien sûr. Je reviens.
    
    Je ne savais pas trop quoi faire. Obéir ou prendre mes jambes à mon cou et filer en quatrième ...
    ... vitesse. Mais cette option ne serait pas sans conséquence, d’abord sur le projet de cohésion d’entreprise, mon avenir dans la boîte, et ensuite, et surtout, vis-à-vis des collègues qui s’imaginaient tout et n’importe quoi.
    
    Je me déshabillai donc. Elodie arriva à ce moment-là. Nue elle aussi.
    
    — Je me suis dit qu’il ne serait pas juste que tu sois seul à être à poil. Et donc, par souci d’égalité, j’ai fait pareil.
    
    Si je m’étais souvent imaginé à quoi pouvait ressembler Elodie en tenue d’Eve, maintenant je savais et mon imagination n’était pas si loin de la réalité. Elodie était grosse, c’était indéniable. Seins énormes, gros ventre, hanches larges, cuisses épaisses. Grosse, c’est vrai, mais je devais admettre que ce n’était pas sans un certain charme.
    
    — Tu es prêt ? demanda-t-elle sans faire de remarques sur mon voyeurisme malsain.
    
    — Oui, oui, allons-y.
    
    Elle me badigeonna de crème dépilatoire, sans oublier mon intimité qu’elle manipula comme si de rien n’était. On attendit le délai prescrit et elle racla ma peau pour tout enlever, crème et poils.
    
    — Je te laisse te rincer. Je t’attends dans le salon.
    
    Si je l’avais maté sans vergogne, de son côté, Elodie s’était aussi largement rincé l’œil. Je me lavai, me séchai, me rhabillai et la rejoignis dans le salon. Elle lisait une revue, mais contrairement à moi, elle était toujours nue.
    
    — J’aime bien être à poil, dit-elle sans relever le nez de sa revue. Tu savais que j’étais naturiste ? Tous les ans, je passe ...