Divagation cordière (1)
Datte: 06/05/2023,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Karkasy, Source: Xstory
... souffle, avant de recommencer. Plus loin, plus fermement, plus longtemps...
Tu sens mes doigts dans ta chevelure, tandis que je te fais aller et venir. Ce n’est pas mon bassin qui bouge, c’est ton visage qui va-et-vient sur la tige de chair qui t’ouvre la bouche. Tes larmes coulent, l’air te manque, tu as l’impression que je suis en train de t’arracher les cheveux...
Mais plus que tout, tu es grisée par la sensation de ce sexe dur, chaud et pulsant sous ta langue. Tu le sens, tu n’es qu’un jouet pour moi. Tu ne comptes pas. Tu n’es rien. Uniquement un jouet de chair, utilisé pour mon plaisir. Et, bien qu’il t’en coute de l’avouer, cela te plaît. Cela t’excite au plus haut point, comme en témoigne cette humidité qui perle de ton sexe et coule le long de ta cuisse...
Soudainement, ce traitement s’arrête... Soulagée de pouvoir respirer, tu es presque déçue de ne plus me sentir en toi. Mais ce répit est de courte durée, car déjà tu sens ma main tirer tes cheveux pour te forcer à te relever. Les bras toujours maintenus en arrière, la démarche incertaine, tu te laisses guider jusqu’à ce bureau sur lequel je te fais te pencher. Ainsi encordée, tu n’as rien pour te retenir et tu es obligée de t’appuyer totalement sur le bois froid qui te fait légèrement frissonner.
Aveugle à ce qui se passe derrière toi, c’est la morsure sèche de ma main sur ta fesse qui te fait te redresser d’un coup. Mais très vite, tu sens une autre main te saisir la nuque et te maintenir plaquée sur ...
... ce meuble, tandis que les coups rougissent ta peau... tu sens que cela chauffe, mais une fois la surprise passée, tu te surprends à gémir et même à tendre ton cul, pour venir chercher cette fessée qui est bien loin de te laisser indifférente.
Sur une dernière claque, tu sens ma main rester sur ta fesse, glisser sur ta peau et te saisir la hanche tandis que, doucement, je me glisse en toi... Nous savourons tous les deux cette pénétration, délicieusement lente, mon sexe écartelant le tien. Mes va-et-vient sont amples, sans brusquerie et tu profites totalement de cette union de nos corps, comme une parenthèse de douceur dans ce moment intense, tandis que mes mains glissent sur toi, te caressent et jouent sur ta peau, avec la légèreté d’un souffle... Tes yeux se ferment pendant que tu te laisses aller consciente que cette douceur n’est que de courte durée.
Comme si j’avais lu dans tes pensées, tu sens mes mains te saisir les hanches, et mouvements accélérer. Ce ne sont plus des va-et-vient, mais de véritables coups de reins que je t’inflige, dont chacun te propulse un peu plus en avant. Tu voudrais te retenir, mais tes bras sont toujours attachés. Ballotée comme un fétu de paille, tu ne peux que subir, offerte, le frottement légèrement râpeux du bois sur tes seins étant, bien que tu te refuses de l’admettre, loin de te laisser indifférente... Tu me sens ahaner, venant au fond de ton sexe, de plus en plus fort. Je perds pied face au plaisir que je prends et cela t’excite à un ...