Divagation cordière (1)
Datte: 06/05/2023,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Karkasy, Source: Xstory
... que c’est moi qui t’en empêche, que ces cordes sont trop serrées ! Tu repousses l’idée que c’est toi qui veuilles continuer. Tu préfères ignorer cette chaleur qui t’envahit et cette impression que ton sexe commence à se gonfler. Ce n’est pas de l’excitation... Jamais, tu n’oserais l’avouer !! Non, ce sont ces cordes qui te serrent. Oui ! Ce doit être ces cordes !
Perdue dans tes pensées, dans cette douce panique qui t’envahit, tu ne m’as pas vu te contourner... Tu sursautes alors, en sentant la caresse de mes doigts sur ton dos... Mes mains qui glissent sur toi... Comme si je prenais la mesure de la douceur de ta peau... mes caresses glissent tes hanches, ton ventre... S’égarent sur tes seins, jouent un peu avec la pointe, qui a durci...
Qui a durci ?!???? NON ! Ce doit être le froid ! Tu refuses que cette situation te plaise !!
Je continue de te tourner autour... M’agenouille devant toi, me mettant à ta hauteur... Ma main glisse dans ton cou, saisit doucement ta nuque... Je m’approche de toi, doucement. Nos visages se touchent presque... C’est toi qui, finalement, franchis le dernier centimètre, posant tes lèvres sur les miennes... Ce baiser ne dure que quelques instants, avant que tu ne te recules, un certain trouble dans le regard... Ma main se fait à présent plus ferme sur ta nuque, tandis que j’approche ma bouche de ton oreille... Tu sens mon souffle dans ton cou, et la chaleur de mon torse qui irradie contre ta peau... Tu ne peux t’empêcher de frissonner à ...
... l’écoute des mots qui sortent de ma bouche :
— Tu es à moi...
Quelques mots, murmurés dans un souffle, qui pourtant te chavirent bien plus que n’importe quelle tempête.
Je recule en me relevant. Puis te toise du regard... Tu perds alors pied, au moment où, ton corps te trahissant, tu te surprends à osciller de la tête, marquant ton approbation. Un mince sourire se dessine sur mon visage devant ce geste, furtif et presque indiscernable, tandis que je savoure le changement que je vois s’opérer en toi.
Ma main ouvre alors mon pantalon, pour en extraire mon sexe, dur et turgescent. Tes yeux se posent dessus et ton regard se charge d’envie, à mesure que je m’approche de toi. Tu me vois me caresser doucement, à quelques centimètres de ton visage, pendant que ta bouche gourmande s’entrouvre pour essayer de m’avaler. Mais ma main passée dans tes cheveux t’en empêche, tout autant que mon bassin qui recule à chaque tentative. Ce jeu du chat et de la souris me ravit, comme ces gémissements suppliants que tu émets lorsque l’objet de ta convoitise t’échappe. Comble de la perversité, je me prends au jeu de te laisser donner un coup de langue, avant de te retirer toute possibilité de faire plus, attisant ta frustration...
Puis sans crier gare, d’une traite, je m’enfonce au fond de ta gorge. Surprise par cet assaut, tu manques de t’étouffer, tousse, quand tout cela s’arrête au moment où je me retire, aussi rapidement que je suis entré...
Je te laisse respirer, reprendre ton ...