Divagation cordière (1)
Datte: 06/05/2023,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Karkasy, Source: Xstory
Tu es à genoux, sur un tapis épais, les mains croisées sur la nuque.
Je passe les cordes sur ta peau. Le tableau prend forme, petit à petit. Il se dessine dans mon esprit avant d’apparaître sur toi. Les cordes s’entrelacent harmonieusement, en motifs réguliers. Les vrilles suivent tes formes. Les nœuds mettent en valeur tes seins...
Tu te sens tenue, fermement encadrée. La tension n’est pas douloureuse, juste ferme. Suffisamment pour que ce maintien soit excitant...
Tu me suis du regard dans mes mouvements, curieuse et soumise. Mon visage est concentré, mes sourcils légèrement froncés.
Tu prends le temps de me regarder. Contrairement à toi qui es totalement nue, je ne porte, pour tout vêtement, qu’un ample pantalon noir.
Toutefois, lorsque nos regards se croisent, mon air concentré disparaît légèrement, et tu sens au fond de mes yeux une profonde bienveillance. Même si tu es à ma merci, tu sais que jamais je n’en abuserai. Cela ne t’empêche pas d’avoir cette expression un peu anxieuse que je trouve si excitante.
Nous sommes tous les deux silencieux, complices de nos jeux, n’échangeant rien de plus que les regards. Parfois, je brise le silence, uniquement pour te demander si telle corde n’est pas trop serrée ou si tel nœud ne te fait pas mal. Tu me réponds alors dans un souffle, sans t’étendre, respectueuse du silence érotique qui a envahi la pièce.
À mesure que les cordes passent et repassent, qu’elles glissent sur ta peau, tu sens la douce caresse du ...
... chanvre, un peu piquante, qui vient frotter partout. Cette corde qui te maintient un peu les seins, et celle que j’ai, sans que tu ne t’en rendes compte, passée à l’entrejambe. Tu la sens dorénavant frotter légèrement contre ton sexe, dans une caresse qui, pour le moins, n’est pas si désagréable.
Je fais alors un dernier nœud, puis me recule de quelques pas, tel le sculpteur qui prend le temps d’admirer son œuvre... Lorsque tu me regardes, tu ne peux ignorer mon air satisfait. Lentement, je t’indique un miroir que tu n’avais pas remarqué jusqu’alors. Quand tu le regardes, tu y aperçois alors ton reflet. L’image qu’il te renvoie est celle d’une jeune femme nue dont la peau est mise en valeur par la corde rouge utilisée pour ce tableau. Tu la regardes avec attention, et tu ne peux t’empêcher de trouver cette vision terriblement excitante.
Tu me regardes de nouveau. Tu constates alors que mon regard a changé. J’ai dans les yeux cette ombre, presque animale, que tu as appris à connaître chez moi. Tu ne peux alors t’empêcher de frissonner, car tu sais que c’est la promesse de bien des plaisirs à venir.
Je m’approche lentement de toi... Mon regard ne te lâche pas, et tu t’en sens à présent totalement prisonnière. Tu te sens à ma merci telle la proie résignée qui s’offre au prédateur que je suis devenu... Tu voudrais t’y refuser, mais le constat du plaisir que tu y prends est indéniable. Tu voudrais te lever et t’enfuir.
Mais en même temps, pourquoi ? Tu préfères te dire ...