1. Ma voisine, s'appelle Evelyne (1)


    Datte: 05/05/2023, Catégories: Hétéro Auteur: Jibwakku, Source: Xstory

    ... l’argent pour me remercier, mais je refuse poliment son offre. Que je ne peux pas accepter. J’ai fait ça pour rendre service, rien de plus.
    
    Chacun insiste de son côté, mais je finis par avoir le dernier mot.
    
    — Bon, alors laisse-moi au moins t’offrir à boire, c’est la moindre des choses. Et cette fois, je ne veux pas de refus.
    
    — Oui, là d’accord, avec plaisir.
    
    Je m’installe dans son canapé pendant qu’elle prépare les verres. C’est drôle, car son appartement est le total opposé du nôtre, en termes d’aménagement des pièces. Ce genre de choses me fascine régulièrement et je ne peux m’empêcher d’effectuer des comparaisons. Une fois ma réflexion terminée, Evelyne arrive, me sert, et nous discutons. Nous n’avions pas eu l’occasion de beaucoup parler. Je lui parle de ma vie et elle de la sienne, ainsi que d’Arthur, car je ne l’ai pas revu depuis que j’ai quitté notre ancien quartier.
    
    Au fil de la discussion, inconsciemment, je m’éloigne d’elle, allant vers le bout du canapé. Étrangement, elle m’intimide. Elle dégage quelque chose que je ne sais expliquer, mais je me sens tellement timide face à elle maintenant que nous discutons sans autres éléments ou personnes extérieures. Evelyne le remarque, elle se rapproche doucement de moi et commence par poser une main sur ma cuisse. Sur ce mouvement, un silence se fait entendre et nous nous regardons dans le blanc des yeux. Puis, Evelyne vient rompre ce silence.
    
    — Pourquoi tu t’éloignes comme ça ?
    
    — Je, je sais ...
    ... pas... ?
    
    — Moi je sais que tu le sais.
    
    — Je crois que vous m’intimidez.
    
    — Ah oui ?
    
    — Oui. Mais seulement depuis quelques instants. Pendant votre premier mois, ici, il n’y avait rien de bizarre, mais depuis que nous discutons seul à seul, je ressens un sentiment étrange.
    
    — C’est intéressant. Moi aussi, je dois avouer que je ressens quelque chose de nouveau.
    
    — Comment ça ?
    
    — La dernière fois que je t’ai vu, tu n’étais qu’un enfant, un ami de mon fils. Aujourd’hui, tu as grandi et tu es devenu un beau jeune homme. Ça m’a fait tout drôle de te revoir comme ça.
    
    — Vraiment ? Je dois dire que moi aussi. Je ne me souvenais pas de vous comme ça.
    
    — Disons que depuis la séparation avec mon mari, j’ai appris à revivre et à m’assumer.
    
    — Je dois dire que c’est réussi. Je veux dire que je ne vous vois plus comme la mère d’un copain, mais...
    
    — Comme une femme n’est-ce pas ?
    
    — Euh, oui.
    
    — Eh bien, moi aussi. Pour moi, tu n’es plus un ami de mon fils...
    
    Elle se rapproche délicatement vers moi et me chuchote à l’oreille :
    
    — Tu es un homme.
    
    Après ces mots, Evelyne me fixe, avec un sourire au coin des lèvres et les paupières légèrement baissées. Cette situation me stresse et commence à m’exciter en même temps. Je crois bien qu’Evelyne le sent, puisqu’elle me caresse la cuisse, avant de monter délicatement vers mon entrejambe. Bien sûr, je bande déjà depuis un petit moment et Evelyne semble apprécier ce qu’elle effleure du bout des doigts.
    
    — Oh mais je te ...
«1234...14»