Ma voisine, s'appelle Evelyne (1)
Datte: 05/05/2023,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Jibwakku, Source: Xstory
Je me souviens de ma jeunesse. Ces moments que je passais à jouer dans le quartier de mon enfance, avec les autres enfants et adolescents. Parmi ces adolescents, il y avait Arthur. Lui, il m’a appris plein de choses. Je me rappelle d’un été où nous avons été proches, lorsqu’un ami réunionnais était venu lui rendre visite. Avec mes autres amis, nous avons fait beaucoup d’activités en leur compagnie, tout aussi marrantes les unes que les autres. Évidemment, c’était des ados, et nous des enfants. Alors pour nous, c’était des gars incroyables et on rêvait d’être comme eux, un jour. Bref, je n’oublierais jamais cet été toute ma vie.
Les parents d’Arthur et les miens n’étaient pas spécialement amis, mais plus des personnes qui se connaissaient parce qu’ils habitaient dans un même quartier. La mère d’Arthur, Evelyne, à vrai dire, je ne me souvenais pas spécialement d’elle. C’était une femme de mon quartier, qui était une connaissance de ma mère, rien de plus. Et puis, je n’avais que 8 ans, je ne remarquais pas déjà les filles de mon école. Je me contentais de dire bonjour, merci, au revoir. Soit les règles de savoir-vivre que chaque enfant doit maîtriser. Les années passent, certains ont démangé, dont nous, d’autres sont restés, comme les parents d’Arthur, même après que celui-ci a quitté le domicile familial pour les études. En somme, tout le monde vivait sa vie.
Quinze ans plus tard, j’ai 22 ans, c’est de nouveau l’été. La rentrée prochaine, j’entre en dernière année de ...
... fac. Dans le nouvel appartement où nous habitons, des locataires viennent de déménager et une nouvelle locataire emménage dans peu de temps. Alors que je rentre d’une virée dans la ville de mes études, où j’ai passé le week-end avec des potes, je vois mes parents, en bas de notre immeuble, discuter avec une personne que je ne connais pas. À travers le pare-brise, j’aperçois une femme de dos. Elle est blonde, les cheveux mi-longs. Elle porte une robe rouge, dont la longueur s’arrête largement au-dessus des genoux. Par-dessus, elle porte une veste courte en fausse fourrure. Enfin, des collants et des bottes qui montent jusqu’aux genoux recouvrent le reste de son corps.
Je sors de la voiture pour voir de qui il s’agit. Et là, surprise, cette femme me reconnaît. Bien sûr, comme toute grande personne que tu as connue étant petit, la fameuse phrase « il a grandi » fait à nouveau son apparition. Mais moi je ne la reconnais pas. Là, mes parents m’informent que c’est Evelyne, la mère d’Arthur. Je ne me souviens pas plus d’elle après cette information, mais je dois dire que je ne m’attendais pas à la revoir. Surtout que je n’arrive pas à me souvenir d’elle, il y a quinze ans, maintenant que je la vois comme ça. Je repense à cette vue que j’ai eue à travers le pare-brise. Je distinguais peu de choses, mais c’était une vue plaisante à regarder.
Maintenant que j’y repense, cette robe rouge met très bien ses formes en valeur et lui fait un décolleté assez plongeant. Bref, tout ça pour ...