Alicia et son papa (33) - Histoires de Sexe

Alicia et son papa (33)

... émotionnel, ce n’est pas bon pour ce que j’ai : un cœur de midinette..

Sans m’en rendre compte, je me retrouvai à genoux à sangloter. Raul me souleva et s’assit à son tour, me serrant contre son torse de barrique. Il me donna un mouchoir en papier et attendit que je me calme, ce qui prit plusieurs minutes.

— Excusez-moi, je suis encore un peu à vif, réussis-je enfin à dire. Je dois être affreuse.

— Mais enfin, Ali, tu as peur de quoi ? On ne va pas te chasser, je te le promets. Je l’ai fait une fois, c’était une terrible erreur. Alors pas question de recommencer.

— Ce que nous avons fait est impardonnable, Ali, enchaîna Raul. Nous étions malheureux tous les deux, ton père était carrément pitoyable et je ne valais guère mieux. Mais nous n’avons pas compris le calvaire que tu vivais de ton côté. Pour moi, tu restes ici, sauf si tu décides de nous quitter.

Je reniflai, incrédule. Les hommes que j’aimais le plus au monde voulaient encore de moi, contre toute attente. Je relevai la tête et vis leurs mines de chiens battus. C’était si incongru que je pouffai, camouflant immédiatement ma réaction sous un reniflement et une quinte de toux. Pas question de me moquer, je tenais trop à eux.

— Merci, papa et Raul. Je serai heureuse de rester et de vous servir.

— Dieu merci, soupira papa. C’est pour ça qu’il faut qu’on parle.

— Je vous promets, je ferai tout ce que vous m’ordonnerez, absolument tout. J’accepte par avance toutes les punitions que vous me donnerez, ...

... justifiées ou non. Je...

— Stop ! m’interrompit Raul. Tu parles trop. Et tu n’as pas idée de ce que je pourrais te demander. Peut-être certains actes te répugneront et tu refuseras.

— Je te l’ai dit, Ali, précisa papa. Tu as le droit de refuser une pratique si tu ne t’en sens pas capable. Dans ce cas, tu ne seras pas chassée, jamais, tu m’entends ? Si tu refuses, nous serons déçus, bien sûr, et tu seras punie. Quand l’un de nous t’ordonnera de faire une chose, c’est en sachant que tu peux y arriver.

— Quand nous t’avons interdit de jouir, nous savions que ce serait difficile. Nous attendions de toi que tu luttes contre l’orgasme. Si tu devais perdre, ce devait être avec les honneurs. Ce qui aurait mérité ensuite une punition sévère, voilà tout. La nuit où ton père t’a chassée, tu avais joui en connaissance de cause, sans lutter. C’est pourquoi il a été blessé.

— J’étais blessé et en colère, ce qui est un mélange détonant ; et bien sûr, j’ai merdé.

— Nous avons merdé, Arnaud. Et c’est Ali qui a payé. Ali, lève-toi, en position d’inspection.

Vite, je quittai ses genoux et enlevai mon tee-shirt. Je l’utilisai pour essuyer mes yeux et mes joues humides avant de le jeter sur le carrelage. Je fis sauter mes tennis sans prendre le temps de les délacer, défis les pressions de mon jean et le fis descendre sur mes jambes en même temps que ma culotte. Une seconde après, j’étais en position, jambes largement écartées, ventre creusé et torse bombé, mais croisées sur la ...