1. Alicia et son papa (33)


    Datte: 05/05/2023, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Matt Demon, Source: Xstory

    Je ne sortis de l’hôpital que quatre jours plus tard, en fin de compte. Pendant le temps passé seule, je m’étais tellement peu et mal alimentée que j’avais beaucoup maigri. Malgré mon implant contraceptif, j’avais eu mes règles pour la première fois depuis un an que je le portais. Un examen sanguin ne révéla cependant rien d’anormal, sinon de l’anémie.
    
    Il me fallut une douzaine de jours pour retrouver un semblant de forme, une fois revenue à l’appartement. D’un commun accord, papa et Raul n’abordèrent pas la question de nos relations pendant cette période. Par contre, tous deux m’accompagnèrent dans ma remise en forme physique. De vivre dans un dojo était idéal pour cela, j’avais un accès illimité à des appareils de musculation, tapis de course (le climat hivernal et mon expérience presque létale m’interdisaient de courir en extérieur), rameur et vélo hélicoïdal.
    
    Pour la nourriture, là encore, les deux hommes étaient aux petits soins. Il faut dire que j’avais perdu plusieurs kilos, dont pas mal de fesses et de poitrine. Je me remplumais peu à peu en même temps que mes muscles retrouvaient leur tonicité grâce à mes deux coachs. Tout ce temps, je dormis seule dans la chambre libre, et sans relation sexuelle. Puis, un soir vers 19 heures, Raul me demanda d’arrêter de courir sur le tapis et me toisa de bas en haut puis de haut en bas. J’avais couru une heure et j’étais couverte de sueur dans mon justaucorps fluo. Je respirai profondément pour reprendre mon souffle, prête ...
    ... pour le prochain exercice qu’allait me proposer le géant.
    
    — Comment tu te sens, Ali ?
    
    — Bien mieux, maintenant. J’ai pu courir une heure sans souci et faire un peu plus douze kilomètres.
    
    — Tu as repris du poids, aussi. Même ta poitrine est redevenue pleine. Tu prends...
    
    — Mon traitement ? Oui, j’ai recommencé il y a une semaine, et le doc m’a fait deux injections depuis.
    
    — Bon, tu fais du rameur une demi-heure, puis douche. On a à parler, ton père, toi et moi. Il est temps.
    
    — Ah. D’accord.
    
    Dire que j’étais inquiète en arrivant dans le grand salon où attendaient les deux hommes serait en dessous de la vérité. J’étais carrément terrifiée à l’idée de devoir partir. Je savais que je ne supporterais pas d’être chassée une seconde fois. En entrant, j’essuyai mes mains moites sur mon jean et tirai machinalement sur mon vieux tee-shirt de foot Stade Malherbe Caen. Papa était assis dans un fauteuil et me regardait attentivement ; il dut percevoir ma détresse, car il intervint aussitôt.
    
    — Ma puce, ça va aller. Ne t’inquiète pas comme ça. Tu es blanche comme un linge, là.
    
    Je voudrais t’y voir, gros malin ! La dernière fois qu’on a eu une discussion, tu m’as foutue à la porte, tu m’as chassée de ta vie. Et de celle de Raul par la même occasion. Alors oui, j’ai une trouille bleue, maintenant. D’accord, vous m’avez sauvé la vie et soignée, et aujourd’hui, je vais mieux. Mais ne m’annoncez pas que je dois partir, par pitié. Je préfère mourir tout de suite. Le yo-yo ...
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