L'histoire se répète
Datte: 28/04/2023,
Catégories:
fh,
hplusag,
couleurs,
frousses,
couple,
grossexe,
amour,
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
historique,
historiqu,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... avait voulu que la vente se fasse sur place afin que les acheteurs puissent en même temps visiter la propriété. Son intention était de faire monter les enchères en montrant l’importance de l’endroit. Norbert et Alice firent donc la visite. Alice était absolument emballée. Le manoir la fascinait, elle s’y voyait déjà, et la seconde maison occupée par les esclaves lui semblait parfaite comme lieu de formation pour l’idée qu’elle avait eu sur le bateau. La vente incluait bien sûr l’achat des esclaves déjà présents sur la plantation. Quant au régisseur, il se portait acquéreur. Ce qui plaisait le plus à la jeune femme, c’était un endroit charmant au bord du fleuve, très romantique avec ses grands arbres centenaires, des canards, des roseaux. Elle s’imaginait là, attendant son amant qui viendrait la visiter en chaloupe à chacune de ses traversées.
— Il ne faut pas rêver, lui dit Norbert. Cette propriété vaut une fortune.
— Mais j’ai une fortune !
— Non Alice, quand je dis fortune, c’est plus de mille pièces d’or.
— Ah… Bon, tant pis, nous trouverons bien quelque chose de plus petit.
— Attendez, il ne faut pas perdre espoir et jouer fin. Laissons entamer les enchères et voyons ce qui se passe. Je vous dirai s’il faut y aller ou pas.
— À vos ordres, mon beau capitaine.
Les enchères débutèrent à cinq mille livres, soit en gros deux cent Louis. Le régisseur se précipita, deux autres planteurs le suivirent. Visiblement, les autres n’étaient là que pour compter les points, à ...
... moins qu’ils ne fassent comme le capitaine. À six mille livres, le régisseur jeta l’éponge, l’un des deux autres planteurs avait déjà arrêté bien avant. Le juge allait adjuger à regret, estimant que la propriété valait beaucoup plus. Il traîna un peu, Alice se découvrit, poussée par son amant. Le planteur tint jusqu’à huit mille trois cents livres, mais il est vrai que la sécheresse passée avait amputé les fortunes : toute une année à nourrir les gens, les esclaves, acheter les semences sans le moindre revenu. Le marteau tomba, Alice devenait propriétaire pour trois cent cinquante pièces d’or. Elle était folle de joie. Le colon qui les avait amenés vint la féliciter.
— Madame, vous avez fait un bien bel achat, bien mené. Si vous le voulez bien, je voudrais vous racheter, comme je vous le disais en venant, juste une toute petite parcelle, celle qui borde le fleuve. Car voyez-vous, je voudrais l’offrir à mon épouse pour qu’elle vienne s’y promener. Car bizarrement, de notre côté, c’est un hideux marécage…
— Hélas, Monsieur, cet endroit est le plus romantique que je connaisse et j’en suis folle. Et puis c’est là que je voudrais attendre mon amoureux lors de ses retours de France, ajouta-t-elle en désignant le capitaine.
— Je comprends, cela ne fait rien…
— Mais attendez, que cela n’empêche pas Madame votre épouse de venir s’y promener à loisir. Il suffit d’installer un portillon dans la clôture et je vous y autorise. Soyons amis plutôt qu’adversaires, d’autant que j’aurai ...