L'histoire se répète
Datte: 28/04/2023,
Catégories:
fh,
hplusag,
couleurs,
frousses,
couple,
grossexe,
amour,
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
historique,
historiqu,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... bien besoin de vos conseils judicieux, je ne connais rien à la culture du coton.
— Mais vous avez un excellent régisseur, bien au fait de la culture et de la propriété.
— Vous croyez qu’il restera, bien que n’ayant pu l’acquérir ? Il semblait si empressé…
— Je crois surtout qu’il souhaitait rester ici et craignait de se retrouver à la rue, car nous avons déjà tous nos propres hommes de confiance. Si vous lui proposez et que vous le payez bien, il restera certainement.
Pendant ce temps, Norbert s’entretenait avec le jeune juge. Il le connaissait pour lui avoir fait faire la traversée, quelques mois auparavant.
— Alice, Monsieur le Juge accepterait mes titres d’emprunt d’État comme paiement.
— Oui, mais avec certains frais pour les faire valoir en France, car ici il n’est pas possible de les négocier. J’accepte donc pour moitié de la somme, à raison de cinq titres pour la valeur de quatre, couvrant ainsi les frais de transaction, précisa le juge.
— Mais Norbert, pourquoi feriez-vous cela ? J’ai bien suffisamment…
— Pour une raison simple, ma chère. Je souhaiterais être en société avec vous pour partager les bénéfices que vous ne manquerez pas de réaliser et disposer d’un endroit pour ma retraite lorsque je ne pourrai plus naviguer.
— Madame, si vous en êtes d’accord, rédigeons dès maintenant les termes de cette société, ce qui nous permettra d’officialiser la vente.
Ainsi fut fait, et les amants se retrouvèrent ensemble propriétaires de Longueville, elle pour ...
... cent soixante-quinze Louis et lui pour cinq titres de mille francs chacun. Le soir même, Martin le régisseur fut rembauché à son grand soulagement, et on leur présenta leurs esclaves, notamment ceux de la maison. Joseph fut sommé de jurer au capitaine qu’il répondrait sur sa vie de la sécurité de Madame Alice quand Norbert serait absent, et Alice éclata de rire en voyant les jumelles dans leur accoutrement. Fortunée, la cuisinière, leur fit le meilleur dîner qu’elle put improviser et ils s’apprêtèrent à passer une première nuit de rêve dans leur propriété des Amériques. Mais Joseph et les jumelles demandèrent à les voir :
— Est-ce que je dois do’mi’avec Maît’resse ?
— Et nous, est-ce que nous do’mons avec le Maît’e ?
— Ha-ha-ha ! Non merci, nous dormons ensemble et ce sera très bien comme ça. Pourquoi demandez-vous ça ?
— C’était la coutume avec Missié’obe’t et Madame Camille… Alo’s, où devons-nous do’mi’ ?
— Je ne sais pas… Nous prendrons la chambre de Madame, par exemple, et vous prenez l’autre, et voilà. Nous nous organiserons mieux demain, nous sommes fatigués.
— Bien Maît’esse.
Ils avaient surtout envie de se retrouver et de faire l’amour, d’autant que, ses « époques » approchant, Alice avait autorisé Norbert à s’épancher en elle. Il en rêvait. Tout à leurs ébats amoureux, ils ne prêtèrent pas attention aux bruits de la maison. Ce n’est qu’en retombant épuisés sur la couche que leur parvinrent gémissements et miaulements. Y aurait-il un animal sauvage qui se ...