L'histoire se répète
Datte: 28/04/2023,
Catégories:
fh,
hplusag,
couleurs,
frousses,
couple,
grossexe,
amour,
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
historique,
historiqu,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... pêche. Pourquoi ne pêcherait-on pas ? Ça améliorerait l’ordinaire…
— On peut essayer. Nous avons des bambous, il suffit d’acheter du fil ciré et des hameçons. Mais…
— Oui ?
— Ça ressemble à un loisir, pas à un véritable travail…
— Dites-moi, croyez-vous que les pêcheurs en mer s’amusent sur leurs bateaux ? Surtout quand on voit toutes les veuves de marins-pêcheurs qui peuplent nos côtes. Je ne dis pas que cela doive passer avant les travaux essentiels, mais avec plus de main d’œuvre, il devrait y avoir des moments où c’est possible, non ?
— Bien sûr, Madame. Si c’est ce que vous souhaitez…
Alice attendait avec impatience le retour de Norbert. Trois mois déjà qu’il était parti, et elle se faisait du souci, ayant connu la tempête et le calme plat. Il était bon marin, mais avec ce vieux rafiot, tout était possible. Dès que la lune illuminait les nuits, elle allait se promener au bord du fleuve. Elle y avait fait installer un banc, et souvent elle se posait là, scrutant l’eau et les reflets pâles de la lune. Souvent, elle quittait sa chemise de nuit, écartait ses cuisses et plongeait ses doigts dans sa chatte brûlante de désir. Quand le plaisir avait fait son œuvre, elle retournait se coucher, apaisée. Elle n’était pas seule et le savait. Joseph, attentif, veillait sur elle, même dans ces instants-là, prêt à intervenir si nécessaire. Loin de la déranger, cette présence la rassurait. Et puis il était si discret, progressant tel un chat dans un silence absolu, restant à ...
... distance sans se montrer. Elle entendait juste avant de s’endormir le parquet du balcon craquer sous le poids imposant du colosse. Et si elle ne s’endormait pas immédiatement, elle entendait parfois gémir l’une ou l’autre des jumelles, et souriait d’avoir ainsi excité son ange-gardien qui se soulageait avec ses maîtresses. C’est ainsi qu’une nuit, l’idée lui vint.
— Martin, dites-moi. Y a-t-il des couples qui se sont formés parmi les esclaves ?
— Oui, on peut dire ça. Il y en a au moins deux qui le reconnaissent volontiers, pour les autres je ne sais pas.
— Et… comment vivent-il ? Dorment-ils ensemble ?
— Certes non, Madame. J’ai à main droite le dortoir des hommes, l’ancienne grande salle de la maison, où ils dorment tous les huit, et à main gauche les six femmes qui occupent les anciennes chambres. Moi je dors au milieu, et ils seraient obligés de passer par mon logis pour se rencontrer. Dans tous les cas, à vingt-deux heures je passe éteindre les lampes et je ferme toutes les portes à clé.
— Mouais… ils sont en prison, en somme.
— Mais… ce sont des esclaves, Madame. Ils pourraient s’échapper et faire des bêtises.
— Nous en avons déjà parlé, vous savez que je n’en suis pas convaincue. Et du coup, vous-même n’avez pas de vie privée, si je comprends bien ?
— Oh moi, ma vie c’est la plantation, vous le savez bien.
— Je sais, et c’est heureux pour tout le monde. Voilà ce que je vous propose, vous allez y réfléchir tranquillement, ce sera pour après les semis, lorsqu’on ...