1. Une trace rouge sur le torse


    Datte: 26/04/2023, Catégories: fhh, hbi, jeunes, couplus, hépilé, fépilée, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme miroir, rasage, Oral pénétratio, fdanus, hdanus, attache, nostalgie, couplea3, Auteur: Come Sorel, Source: Revebebe

    ... ma peau est nue, des plaques rouges sont apparues. Pour les faire disparaître, elle prend une crème hydratante sur l’évier et s’en passe sur le bout des doigts. Elle l’applique ensuite en gestes tendres. Sous les bras puis mes jambes. Elle remonte ensuite ces deux mains sur mon sexe et elle commence à passer la crème sur la peau épilée.
    
    Son souffle auprès de mon oreille, ces deux mains qui passent sur mon entrejambe s’attardant sur les endroits où la peau est la plus sensible, allant et revenant sur l’aine, les testicules, le pubis. Ses yeux se ferment, les miens s’ouvrent. Face au miroir, le jeu fascinant qu’elle joue m’excite de plus en plus, je suis maintenant en érection. Elle me masturbe de sa main gauche tandis que sa main droite s’attarde sur mes couilles et passe sur mes fesses. Elle caresse mon anus d’un doigt, sans le pénétrer. Cela dure plusieurs minutes, j’ai clos mes yeux, à mon tour, emporté par le plaisir.
    
    Elle s’arrête. Brusquement.
    
    — Nous continuerons. Plus tard.
    
    Elle se colle à mon dos, je sens ses seins durs comme la pierre. Elle aussi doit se faire violence pour arrêter. Dans le miroir, son visage par-dessus mon épaule, elle paraît, avec ses talons, presque aussi grande que moi.
    
    Elle appuie son pouce gauche sur le haut de mon sternum et descend ensuite jusqu’à mon ventre, laissant une trace rouge sur ma peau blanche. Je ferme les yeux et sens son souffle sur ma nuque.
    
    Elle se recule d’un pas et me demande de me retourner.
    
    — Tu seras ...
    ... très beau ce soir. Reviens vers 20 h.
    
    Étourdi, je reprends mes affaires et me rhabille sous son regard à la fois tendre et narquois. Avant que je ne sorte, elle m’embrasse, ses lèvres sur ma joue, un baiser virginal et innocent.
    
    — À tout à l’heure.
    
    Je rentre chez moi, déjeune d’un repas léger dans ma chambre d’étudiant. Je pars l’après-midi à la bibliothèque universitaire pour préparer ma colle de philosophie sur un extrait du Discours de la Méthode de Descartes, mais mon esprit divague. Dans l’ambiance feutrée, dans les conversations étouffées venant des petits salons de travail, dans le bruit des pages que l’on tourne et des claviers d’ordinateur, le désir d’être à eux se meut doucement sous la peau.
    
    Viens le soir. Il fait déjà nuit lorsque je monte les escaliers sombres et humides du vieil immeuble où habitent Lucie et Benjamin. Impatient et intimidé à la fois, je me retrouve à leur porte et, avant même d’avoir pu frapper, Benjamin, qui a dû entendre les marches craquer, m’ouvre.
    
    Il ne dit rien, car il ne parle jamais pour ne rien dire. Son bras se tend, il me saisit par l’épaule et m’attire à lui. Plaqué contre lui, et bien que nous soyons quasiment de la même taille, il me semble devoir lever les yeux au ciel pour le regarder. Il prend mon menton et dépose un baiser sur la commissure de mes lèvres. Avec l’impression de monter au ciel, sur la pointe des pieds, je m’élève pour l’embrasser au-dessus de l’oreille, dans sa chevelure folâtre. Puis nos lèvres se ...
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