1. Une trace rouge sur le torse


    Datte: 26/04/2023, Catégories: fhh, hbi, jeunes, couplus, hépilé, fépilée, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme miroir, rasage, Oral pénétratio, fdanus, hdanus, attache, nostalgie, couplea3, Auteur: Come Sorel, Source: Revebebe

    Dans le récit précédent («Des traces dans le sable »), le narrateur raconte sa rencontre avec Benjamin, un très beau garçon, au cours de son année d’hypokhâgne. Il en tombe amoureux. Au cours d’une semaine de vacances, début juillet en Normandie, il finit par avoir une aventure avec lui puis est entraîné dans une relation à trois avec ce garçon et Lucie, sa petite amie, également dans leur classe.
    
    Dans la chaleur étouffante d’un après-midi d’août, je sors du supermarché où je travaille pour les vacances et j’hésite à attendre Maëlys qui doit terminer une demi-heure après moi.
    
    Nous sortons ensemble depuis une quinzaine de jours. Nous travaillons dans un supermarché de la banlieue pavillonnaire de C. en Normandie, tous les deux comme saisonniers. Étudiante comme moi, c’est une jolie fille aux beaux bras blancs, au visage frais et souriant qu’encadrent des cheveux blonds coupés au carré. Son corps a des rondeurs agréables et, en d’autres temps, avoir une telle petite amie m’aurait ravi. Mais après Benjamin, après Lucie, je ne peux me satisfaire de nos caresses imparfaites et maladroites sur le siège passager de sa voiture. Je sais que je dois rompre et, qu’en tout cas, cette histoire ne survivra pas aux vacances.
    
    Mon téléphone vibre. Un message de Lucie. Une photo de Benjamin en tee-shirt près du corps et jean délavé. Encore une fois, sa beauté, la manière qu’il a de fixer l’objectif sans donner l’air de poser, cette aisance naturelle qu’il promène dans le monde, ...
    ... me submerge. Je me dis aussi que Lucie joue un jeu bien étrange. Autant Benjamin et moi continuons de converser comme avant, à peine si parfois une allusion est faite à nos aventures de la première semaine de vacances, autant Lucie ne répond à aucun de mes messages. Ou plutôt, elle y répond de manière sibylline, en me renvoyant des photos de Benjamin, toujours dans une pose avantageuse, photos qu’elle envoie sans commentaires.
    
    Je me dirige vers l’arrêt de bus. J’envoie un message à Maëlys pour lui dire que je ne l’attends pas. « Il faut qu’on parle » me répond-elle. Tant mieux.
    
    Quelques semaines plus tard, jour de rentrée au Lycée W. Dans la cour des classes préparatoires, tout notre groupe d’amis se retrouve. J’arrive avec les jumelles qui habitent dans ma rue, Grégoire et Thomas, qui ont pris une colocation ensemble pendant les vacances, nous rejoignent puis arrivent Lucie et Benjamin, se tenant par la main.
    
    Dès la première semaine de la rentrée, le rythme est épuisant et les journées de travail se succèdent, répétitives et exigeantes. Longues heures d’études le jour, suivie de lectures annotées jusque tard dans la nuit pour préparer colles du mercredi après-midi et devoirs sur table du samedi matin. Nous sommes fatigués, surtout en ces premières semaines de septembre, et nous n’avons guère le temps de nous voir en dehors.
    
    Notre première soirée, tous ensemble, attend donc le premier week-end d’octobre. N’ayant pas, exceptionnellement, de composition ce samedi ...
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