1. Une trace rouge sur le torse


    Datte: 26/04/2023, Catégories: fhh, hbi, jeunes, couplus, hépilé, fépilée, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme miroir, rasage, Oral pénétratio, fdanus, hdanus, attache, nostalgie, couplea3, Auteur: Come Sorel, Source: Revebebe

    ... matin-là, nous décidons de sortir le vendredi soir. Sortie étudiante : nous buvons trop, imitons les expressions surannées de notre professeur de Lettres (« Flaubert, jeunes gens, est un jean-foutre ! »), déplorons la faiblesse conceptuelle de notre prof de philo et débattons sans fin des mérites respectifs de nos cinéastes, écrivains, musiciens de référence. Bref, nous sommes insupportables, péremptoires et pédants. Une soirée idéale.
    
    En public, depuis la rentrée, ni Benjamin ni Lucie n’ont marqué d’affection particulière pour moi. Ce soir-là ne fait pas exception et il serait impossible à quiconque de deviner ce nous vécûmes dans la douceur d’un matin de juillet. Comme nous n’avons pas encore eu le temps de nous revoir tous les trois, je ne sais trop quelle attitude adopter avec eux.
    
    Je quitte le bar l’un des derniers, passablement éméché et, sur le chemin de retour, je reçois un SMS qui me dégrise instantanément.
    
    Ma réponse part dans l’instant.
    
    Le lendemain matin, ce n’est pas la Lucie que je côtoie tous les jours qui me reçoit. Plus adulte, paraissant presque plus grande, habillé d’un chemisier blanc qui paraît taillé à même sa peau qui met en valeur sa taille fine et son ventre plat, le galbe de ses jambes de danseuse souligné par des collants opaques sous une jupe droite noire qui lui arrive à mi-cuisse, elle a revêtu des chaussures à talons qui résonnent d’un claquement sec sur le parquet. Aucune autre jeune fille de ma connaissance ne pourrait s’habiller ...
    ... ainsi sans paraître déguisée, mais aucune n’est aussi belle, aucune aussi gracieuse.
    
    Elle me prend par la main et m’entraîne dans leur studio où elle m’assoit sur un fauteuil bas en rotin. Elle prend place sur le canapé. Elle croise les jambes et me sourit.
    
    — Tu dois d’abord savoir que nous avons beaucoup aimé ce qui s’est passé en juillet. C’était quelque chose dont nous avions envie. Avec toi.
    
    Une pause. Un sourire amusé.
    
    — Tu n’étais pas très discret quand tu regardais Benjamin.
    
    Elle se penche en avant tout en décroisant les jambes, elle me fixe avec intensité et poursuit,
    
    — Nous voulons continuer. D’accord ?
    
    Je réponds « oui ». Évidemment.
    
    Avec souplesse, d’un mouvement, elle se lève et tend la main. Je la prends et me mets debout à mon tour. Elle m’amène dans leur petite salle de bain dont elle referme la porte. Coincés tous deux dans ce petit espace, elle dépose un baiser léger sur mes lèvres, et commence à déboutonner ma chemise. Puis, elle se recule d’un pas et me demande d’enlever chaussure, chaussettes, pantalon et caleçon.
    
    Me voilà maintenant nu devant elle. Elle ouvre un tiroir du meuble blanc qui se trouve sur sa droite et en sort mousse à raser et rasoir.
    
    Elle lève l’un après l’autre chacun de mes bras et rase mes aisselles. Puis, elle s’agenouille et, avec une infinie douceur, elle rase mes jambes, mon pubis et mes testicules. Elle se relève, passe derrière moi. Je fais face au miroir fixé à la porte.
    
    Là où le rasoir est passé, ...
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