Seul Mâle Reproducteur Après La Fin Du Monde (2) - Histoires de Sexe

Seul Mâle Reproducteur Après La Fin Du Monde (2)

... masse et il y a aussi plein d’étagères vides.

Sinon, le terrain est gigantesque. Il y a un abri de jardin avec tondeuse autoportée, outils de jardinage et matériel de piscine.

Comme tu étais long, j’en ai profité pour fouiller un peu le vestibule. Et bingo, j’ai trouvé l’armoire à clés ! Nous avons accès à toute la maison sans aucune restriction !

Elle brandissait devant elle un trousseau avec une dizaine de clés.

— C’est super ! Mais tu ne trouves pas bizarre que ça soit aussi vide ? Tous les placards sont vides, le frigo est vide. Il n’y a aucune trace des précédents occupants de la maison, dis-je.

Ma mère sourit de toutes ses dents. Elle répondit :

— J’ai réponse à tout, mon petit ! J’ai trouvé un acte de vente dans un placard de l’entrée. En plus, il y a un camion de déménagement à l’arrière ! Les nouveaux propriétaires étaient en train d’emménager quand ils ont disparu ! Ils ont payé 23 millions d’euros pour cette petite merveille !

— C’est génial ! On va pouvoir utiliser le camion pour ramener toutes nos affaires de la maison ! dis-je, enthousiaste.

Ma mère regarda l’heure sur sa montre. Elle leva les yeux vers moi.

— Il est bientôt dix-sept heures. Il faut rentrer maintenant. Prends la voiture, je m’occupe du camion, ordonna-t-elle en me lançant les clés de sa voiture.

J’obéis et je sortis en quatrième vitesse en attrapant la télécommande du portail au passage. Une fois devant ce dernier, j’appuyai sur le bouton d’ouverture. Mais rien ne ...

... se passa. Je réitérai la manœuvre. Toujours rien.

Mais oui ! Il n’y avait plus d’électricité ! Je m’approchai du mécanisme d’ouverture du portail. Il y avait sûrement une batterie de secours. Bingo ! Elle n’était juste pas branchée. Je la reliai au moteur qui vrombit d’un coup. Quelques secondes plus tard, j’étais dans la voiture de ma mère à l’attendre.

Elle ne tarda pas à arriver au volant du camion de déménagement de 12 tonnes. Je refermai le portail derrière elle et je démarrai en trombe.

Il est dix-sept heures pile quand nous arrivons devant la mairie. Tout le monde est là. Nouvelle réunion autour de la table. Chaque groupe nous fait part de ses découvertes.

Katie, Anna et ses filles ont dévalisé la Fnac de la ville. Elles ont récupéré des Talkies Walkies, des batteries solaires USB et ont même trouvé un groupe électrogène.

Marie, Satyne et leurs copines ont ramené un énorme stock de vivres. Boîtes de conserve, pâtes, riz, lentilles, eau en bouteilles de cinq litres, kits de premier secours, etc.

Ma mère exposa notre découverte aux autres :

— On a trouvé une gigantesque villa à l’autre bout de la ville. Il y a tout ce qu’il faut : chambre froide, terrain pour cultiver et une dizaine de chambres. Il va falloir installer des panneaux solaires pour faire fonctionner le tout, mais ça devrait aller. J’ai ramené un camion pour déménager toutes nos affaires demain.

Pour terminer, Judie nous informa que la voiture de son groupe était pleine à craquer de ...