1. Bienvenue, pingouin ! (3)


    Datte: 15/04/2023, Catégories: Hétéro Auteur: Mr.523, Source: Xstory

    ... gâche pas tout !
    
    Me voilà suivant le sillon, tout en ondulant le bassin, un pas devant l’autre, fier de mimer ce geste de mannequin.
    
    Mais diantre, que j’ai le gosier qui s’assèche ! Je devrais faire une halte à l’abreuvoir. D’autant que les toilettes sont derrière la piste remplie de frénétiques, qui bougent bien trop vite pour moi. Par ailleurs, mon regard fixe une toute petite brune, de dos, qui agite ses longs cheveux raides. J’attends qu’elle se retourne pour juger si sa beauté correspond à celle de mon imagination. Assurément, un détail m’électrise par son originalité ; son corps est aussi petit qu’une adolescente et ses cheveux sont si longs qu’ils gâcheraient presque la magie de son petit cul. Comment ? Comment peut-on avoir si peu de considération pour l’harmonie des formes ?
    
    Je ne la quitte pas du regard. Excepté un court instant, pour flasher l’entrée des toilettes, ou m’attends féline cougar. Aucun homme, conformément constitué, ne renoncerait à ce genre d’invitation, à ce genre de femme. Mais moi je n’en suis pas un, je ne suis qu’une nervure de l’existence. A quoi bon m’y rendre, alors que j’en connais déjà non seulement l’issue, mais également les détails ? Sans surprise, il ne peut y avoir d’émerveillements de ce côté-là. Pour la crampe ? Certes, argument valable. Mais, je veux attendre de savoir à quoi ressemble cette brune qui a échappé à ma vigilance. Aux toilettes, je décèle déjà clairement et distinctement la scène dans mon esprit. Je ne sais ...
    ... pas par quelle métaphysique j’ai toujours pu imaginer ce genre de chose avec une précision presque parfaite. Je la vois, la croqueuse, depuis à peine plus de cinq minutes, entrer en action ; après avoir refermé la porte.
    
    Elle s’est assise sur la lunette et a replié sa fine robe strassée en gardant juste le nécessaire sous ses fesses par propreté. Puis, en s’inclinant en arrière, elle a levé ses belles jambes musclées et teintées par les heures de bronzage, en rentrant le menton pour prodiguer les premières caresses à sa vulve. Ils sont là, devant mes yeux ; ses jambes circonflexes, sa fissure qui reluit à la faible lumière du vieux néon bleuté. Quand j’entre pour rester immobile derrière la porte, elle se mordille la lèvre inférieure en redoublant d’efforts tactiles sur sa chair durcissante. Avec toujours la même certitude, je peux affirmer que ses chairs sont saillantes, bien plus sortantes que les lèvres des jeunes pucelles ; sa matrice a vécu aux bruits des succions, épuisant sans fin son avidité pour le sexe. Je sortirai avec nonchalance « l’Attendu », le « Convoité », raide et fier, qui se glissera au creux de ces montagnes. Et puis... et puis, ça finira mal.
    
    Enfin, tout dépend comment on voit les choses.
    
    En véritable sauvage, lorsque la bête en moi sort ; ni sperme, ni sang, ni aucun autre liquide ne m’arrêtera, jusqu’à la rémission. Qu’elle se rende ! Qu’elle capitule !
    
    Mais, tout cela est vain ; il y a du mouvement du côté de ma petite naïade brune qui ...
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