La Formation - Histoires de Sexe

La Formation

... Nos hôtes nous saluent. C’est comme si l’on était reçu par des amis.

Amis, sauf la remarque qui ne supporte pas de réplique :

— J’ai prévu de procéder à des tests VIH. Cela évitera de devoir se protéger et personne ici ne peut nier que le préservatif enlève une partie du plaisir.

Aussitôt dit aussitôt fait. Nous passons dans son bureau. Chacun de nous quatre procède au test, mais nous voyons aussi arriver des hommes et des femmes. Je reconnais les deux cuisinières coquines. Elles me sourient. La présence de toutes ces personnes me fait imaginer que notre hôte a vu large… Mon mari, s’il avait un doute ne peut ignorer que, le Maître par procuration, envisage de nombreux assistants et assistantes.

Nous visitons la propriété, les nombreux bâtiments, les lieux de travail, les lieux de vie, la piscine.

Visite touristique qui se termine par un léger déjeuner.

Alejandro parle à mon mari. Par moment, je me sens exclue, car les deux hommes conversent en espagnol. J’imagine que cela concerne mon dressage, car je reconnais souvent le mot « Entrenamiento » dans leur conversation. Mon traducteur est sans ambiguïté.

Ils partent sans un mot. Je questionne Salma :

— Ils vont où ?
— Dans la chambre des tortures.
— Quoi ?
— C’est le nom que l’on donne à cette partie du sous-sol. Avant d’être une hacienda, c’était un monastère et à cette époque les mœurs n’étaient pas tendres pour les réfractaires. Les moines espagnols avaient des méthodes particulières pour ...

... convertir la population.

Un ange de mort et de douleur passe sur nos têtes. Le monde a heureusement bien changé et si à cette époque j’étais sans conteste la maîtresse de Salma, aujourd’hui le destin la transforme en Maîtresse auxiliaire. Elle continue :

— Alejandro l’a transformée pour ses jeux, mais on a gardé le nom. Maintenant, ce ne sont que des tortures pour le plaisir et non pas pour le Paradis. Il va montrer à ton mari…
— Ah.
— Allons à la piscine.

C’est un lieu de verdure, de fraicheur avec toute la végétation autour du bassin. Deux hommes sont en train de retirer de l’eau tout ce que la végétation doit laisser tomber. Cela doit demander un travail régulier. Ils sont torse nu et la chaleur humide fait ruisseler des filets de sueur. Leur large chapeau leur donne des allures de péons, comme on les voit dans le film des sept mercenaires avec ce Yul Brynner qui devait accumuler les conquêtes féminines et qui est inhumé en terre de France.

Dès qu’on arrive, Salma se déshabille. En deux temps, trois mouvements elle est nue, mais les hommes font à peine attention à elle. Elle comprend mon étonnement.

— Nous choisissons très bien nos employés, ils sont d’une discrétion parfaite, ils ont l’habitude. D’ailleurs, ce matin Alejandro m’a dit que tu avais apprécié leur présence.

Elle est nue et ses tétons brillent au soleil. Elle suit mon regard.

— Je ne suis pas sa soumise, mais son épouse. Je lui appartiens, car je l’aime. Je lui ai offert ces piercings pour lui ...