La Formation - Histoires de Sexe

La Formation

... la main une bombe qui détruira l’autre.

Dors, mon Chéri. Tu es beau. Tu es couché sur le côté, de mon côté, comme presque toujours. Ton sexe pend nonchalamment, laissant tes bourses bien visibles, nonchalantes elles aussi. Aucun poil… et même si tu en avais, ils seraient blonds, rien à voir avec celle de… sa forêt… sa toison… son sexe qui en émerge comme un chêne solitaire d’une futaie…

Ton gland est presque recouvert de sa peau protectrice. C’est toujours un spectacle de le voir s’extraire de cette gangue primaire.

Ma paume est douce, chaude, et il en est déjà troublé. Le monstre s’éveille. Je m’allonge à côté de lui. Ma bouche s’en empare. Il grandit. Ma langue joue avec lui.

Alex gronde. Il dort encore. Il doit rêver. Je suce son mandrin, long, effilé, si différent de…

Il bouge. Son mouvement me prive de sa tige, mais sa respiration n’est plus la même. Le coquin s’est réveillé, mais simule le sommeil. Son sexe git sur son ventre, bâton de chair.

Moi aussi je bouge. Comme par hasard, ses cuisses écartées me laissent de la place. Je m’agenouille pour le gober à nouveau. Il frémit. Je me relève. Je m’installe sur lui. Je guide son sexe vers ma fente. Je réalise que je n’ai pas fait de toilette et que mon vagin est encore humide de la cuisine, du plaisir qu’un autre vient de me donner… Je descends, je me possède.

Je suis une cavalière. Je chevauche mon mari comme l’autre avait chevauché son cheval, emportant son odeur avec lui… cette odeur qui ...

... l’imprégnait, se mêlant à sa transpiration et apportant, s’il en était besoin, une touche animale à cette femelle labourée sur la table de la cuisine.

Il ouvre les yeux. Il me sourit. Il me caresse les seins. Je me caresse le clitoris. J’ai envie… très envie. Je galope et mon vagin est une pompe à sperme. Je le masse, je l’étreins, je le…

— Ahhhh.

Il m’inonde. Mon esprit divague. C’est le foutre de l’autre qui me lessive. Seigneur que c’est bon d’être vicieuse à ce point.

J’ai raconté à Alex mon début de matinée. Je lui ai tout dit. Et j’ai conclu par :

— On peut partir sans risque maintenant. Je n’ai promis de rester que par cette épée de Damoclès sur ma tête.
— Oui. Mais tu vois, moi, jamais je n’aurais eu l’idée de faire venir les deux servantes et de te prendre de cette façon si… si vulgaire… sous le regard de spectatrices. Je ne peux qu’apprendre avec lui, mais si tu me dis que tout à l’heure tu n’as fait qu’obéir sans ressentir la moindre envie et sans avoir eu de plaisir, alors, on peut partir.

Je ne vais tout de même pas lui détailler tout le plaisir que j’ai eu, mais juste le suggérer en répondant :

— Je t’aime mon Chéri. Quel homme accepterait cela pour satisfaire le plaisir si pervers de son épouse ?
— Et un peu le sien…

Le sort en est jeté. Une servante vient frapper à la porte et annonce dans un espagnol si teinté de local que même Alex a du mal à comprendre.

— Le petit déjeuner est servi.

Elle nous attend derrière la porte. Elle nous guide. ...