La Formation - Histoires de Sexe

La Formation

... française, une responsable, une patronne, une dirigeante qui… Une Gringa.

— Ahhhh.

Des mains se tendent. Elles sont encouragées par le mâle qui baise une femelle.

Que l’on soit pauvre, riche ou misérable, le sexe reste le sexe ! Ma poitrine les attire. Mes tétons sont des pyramides.

— Ohhh.

Il me baise. Il montre sa puissance, sa force.

Il les encourage.

Mon vagin clapote honteusement.

La façon dont je me tiens ne prête pas à confusion. Leur maître, leur patron me commande. C’est comme si à travers lui ces jeunes femmes devenaient des maîtresses. Elles me caressent. Une audacieuse se penche pour m’embrasser. L’autre suce un téton.

Et moi ? Oui, moi ? Moi, je subis. C’est si facile, si bon de ne se préoccuper de rien, de se laisser faire…

Cachez ce sein que je ne saurais voir ! Oh que si ! Je veux voir ! Je veux qu’on me voie ! Je veux déguster ! Goûter aux sels de toute cette sexualité. Baisée dans une cuisine ! Exposée à des servantes. Et ce mandrin, qui va, qui vient, qui déclenche des bruits que je ne peux dissimuler, des bruits de mouille coupables, irréfléchis, sonorité amie qui est comme une sauce dans un plat divin.

La retenue n’est pas son fort. Il effraye même les voyeuses. Mais je ne me plains pas, au contraire.

Bourre-moi ! Oui, baise-moi, enfonce ton mandrin au plus profond, je n’ai qu’un seul regret… Non, je ne l’avouerai pas… Ce n’est pas digne d’une femme fidèle… D’une épouse… Une épouse dont le mari dort encore, un mari ...

... plongé, je l’espère, dans des rêves et des fantasmes que son épouse réalise déjà sous le prétexte, mais oui, un prétexte bienvenu de récolter une signature… alors qu’elle espère… qu’elle rêve… De se faire inonder de foutre et d’enfin éteindre cet incendie de luxure…

Les femmes sont parties.

Le document est signé.

Je suis enfin libre. Aucune contrainte ne me retient ici, alors Alejandro est suicidaire…

*****

Alex dort du sommeil du juste. Dors, mon chéri, pendant que j’envoie à mon bureau de Paris une photo du document que je viens de gagner de haute lutte avant de le cacher parmi d’autres.

« Gagner de haute lutte ! Tu ne manques pas de culot. Tu n’as pas beaucoup lutté. Tu t’es comportée comme une négociatrice, c’est tout. Ne me dis pas que tu as payé de ta personne ! Allez, disons pendant quoi… Pendant deux secondes, tu as été une épouse et tu allais refuser, mais de voir cet homme habillé en cavalier, pantalon moulant, bottes de cuir et cravache en main, a déclenché cette chaleur que tu commences à reconnaitre et que pour éteindre tu es prête à tout. Et ton mari pendant tout cela ? »

Dors, mon mari. Je te raconterai plus tard. Ce sera une façon de vérifier si tu es vraiment décidé à rester. Que l’on parte ou que l’on reste, tu comprendras que je devais le faire. Le risque était trop grand. Un appel d’offre que l’entreprise de l’homme ne remporte pas et il aurait pu pratiquer du chantage. Mais maintenant, c’est comme l’équilibre de la terreur. Chacun a dans ...