La Formation - Histoires de Sexe

La Formation

... une Française.
— Vous auriez pu me le dire.
— La femme qui était au bar n’avait rien de la patronne, on aurait plutôt dit une femme en recherche d’une aventure.
— Je ne vous permets pas.
— Tu oublies que tu parles à ton Maître. Hier soir, ton mari m’a confié ton éducation. Mais passons pour une fois. Tu avais l’air d’une pute… Je t’ai abordée comme une pute. Tu as quelque chose à ajouter ?

Il a raison. Mais le plus grave…

— Non, mais je sais que vous avez fait des vidéos de nos rencontres.
— Toi aussi, du moins, de la seconde… pour ton mari.
— Peut-être, mais moi je ne les montrerai jamais à personne.
— Moi non plus.
— Comment je pourrais en être sûre ?
— Je peux te les donner si tu veux.
— Oui, je les veux, mais cela ne prouvera pas que vous n’avez pas de copie.
— Bien pensé.

Il sourit.

— Alors, on fait comment ? Tu n’as que le choix de me faire confiance.
— Ne rêvez pas. J’ai pensé à une solution.
— Ouah, si maligne dès le matin. C’est ça qui me plait chez toi. Tu es belle, intelligente, très intelligente même et c’est ce qui fait tout le plaisir de te baiser, surtout lorsque tu te soumets…
— La question n’est pas là. Vous allez me faire une lettre de votre main, avec votre papier officiel à en tête de votre société, celle qui a traité avec la mienne pour le chantier.
— Ciel, et je mets quoi dedans ?
— Que vous avouez avoir tenté de corrompre des représentants de ma boîte, avec des cadeaux et des femmes envoyées pour les séduire !
— Ah oui, ...

... carrément ! Et c’est tout ?
— Non, vous allez aussi reconnaiître que vous avez demandé à Salma de séduire des responsables locaux pour faciliter le chantier.
— Vous plaisantez ? Pas question que je mêle ma femme dans ce marchandage.
— J’insiste. Sinon elle pourrait décider de son côté… J’imagine qu’elle est au courant.
— Bien entendu.
— Vous lui avez montré.
— Je n’allais pas me priver du plaisir de montrer son mari en train de soumettre une belle Gringa.
— Vous voyez bien.
— Et qu’est-ce que je gagne en échange ?
— Nous restons.
— De toute façon, ton mari l’a décidé et j’ai vu dans tes yeux hier soir que toi aussi tu le voulais… Peut-être encore plus que lui, pour qu’il apprenne. Tu as gouté à « Alejandro », le reste doit te paraître bien fade.
— Je peux encore le faire changer d’avis. Mais si on reste, je promets de bien me comporter, d’être une élève très attentive.
— De toute façon, tu en meurs d’envie.
— Non.
— Si. Je suis certain que tu mouilles déjà.
— Non.
— Je ferai ton papier à ton départ.
— Non, tout de suite.

Il réfléchit.

— De toute façon, je ne montrerais jamais ça.
— Moi non plus.

Il hésite et puis :

— Attends-moi là, je vais chercher du papier à en-tête.
— Allons dans votre bureau.
— Non, je veux ici. Tu commences à discuter mes ordres ?
— D’accord.

Il s’absente de longues minutes. La cuisinière me propose un café. Elle est jeune.

Il revient. Il me tend une clé USB. Il pose le papier sur la grande table. En l’attendant dans ...