Chroniques immortelles - Viracocha (1)
Datte: 06/09/2018,
Catégories:
Divers,
Auteur: Irina, Source: Xstory
... femmes.
Je cherche en vain la présence d’un objet « moderne ». Il n’y a rien de tel. Chacun vaque à ses occupations. Du tissage, de la cuisine, certains pèchent, d’autres fabriquent de longues flèches... Serait-ce une tribu « isolée », une de ces rares communautés n’ayant aucun contact avec l’extérieur ? Mais qu’est-ce que Viracocha irait foutre dans un tel endroit ? Il n’y a personne d’autre que des indiens !
Je vous invite à aller faire un tour sur le Net pour en savoir plus sur le personnage que je vous résume très brièvement :Viracocha d’après la légende était un dieu avec une longue barbe qui a créé les hommes. Son bâton à la main, il a parcouru la cordillère du Nord au Sud en instruisant les hommes au fur et à mesure de ses rencontres. Mais ici, d’homme barbu : point. Donc il se cache, sous un aspect anonyme. Pourquoi ? Je n’en ai pas la moindre idée. Je reprends mon vol vers un point en amont du rio.
Je vais prendre un risque. Je dois prendre contact avec cette communauté. Si Alex était là, il me dirait « non Christine, ne fait pas ça, c’est trop dangereux ». Et merde !!! J’ai pensé à Alex, et la pierre s’est illuminée ! Sauf qu’à présent elle m’attire loin quelque part vers le Nord-Est !
Je me suis posée au bord du rio environ un kilomètre du campement. Je suis suffisamment loin pour qu’un immortel, même un titan ne détecte pas mon énergie lors de ma transformation. Je reprends forme humaine, mon physique de blonde incendiaire. A poil évidement, je ne ...
... peux transformer que mon physique, pas les vêtements que je porte. Putain, ça fait du bien ! Je devrais me déguiser en indienne dites vous ? Oui, mais voilà, je veux faire réagir Viracocha, mais sans dévoiler ma nature immortelle, on ne sait jamais. Je ne sais pas comment il réagirait. Je vais descendre le rio, mais auparavant je planque le collier dans un creux de rocher que je bouche avec d’autre pierres. Je ne peux pas prendre le risque d’arriver au milieu des indiens avec une pierre lumineuse à mon cou. Et je relève soigneusement l’endroit...
Je commence ma marche vers le campement en me frayant un chemin à travers la foret dense. C’est touffu, humide, je fais du bruit, c’est volontaire. Des cris perçants haut dans les arbres, une troupe de petits singes. Ils m’ont repérée. Des perroquets se joignent au concert. Et je vous avoue que je ne suis pas très rassurée. Quelle va être la réaction des indiens ?
Je les sens ! Je sens leur énergie. A peu de distance. Je ne les entends pas, je ne les vois pas, mais ils sont là, alertés j’imagine par le tumulte des animaux sauvages. Et ils se découvrent lentement, les arcs bandés, où la lance prête à frapper, la mine sévère, menaçante. Je suis encerclée, je ne me suis rendue compte de rien. Pendant un moment, j’ai extrêmement peur ! Mais je me décide à jouer mon rôle.
— Heu... hello, dis-je en français d’une voie mal assurée. Vous pouvez m’aider ? Vous parlez français ? Non... Espagnol peut-être ? Oh putain...
Le cercle se ...