Une journée qui commence mal
Datte: 10/04/2023,
Catégories:
fh,
fête,
Oral
préservati,
pénétratio,
fsodo,
confession,
Auteur: DeuxD, Source: Revebebe
... effacer les traces de son plaisir sur son visage.
J’ai l’impression de revenir en arrière.
Elle attrape son smartphone. Elle fait mon numéro. Mon téléphone vibre. Elle insiste, mais ne laisse pas de message. J’ai peur un instant qu’elle fasse comme tout à l’heure en continuant son mouvement pour aller rejoindre, ceux qui en bas, doivent avoir passé à la vitesse supérieure.
Non. Elle reste assise. Je suis rassuré. Mon seul problème est de sortir d’ici discrètement. Mais elle ne bouge pas. Elle semble perdue dans ses pensées.
Et puis sans prévenir, je la vois se saisir du masque, ouvrir la porte et disparaître. C’est comme une fuite en avant. Mon Dieu et si devant mon refus de lui répondre, elle avait pris la décision de…
Je sors de ma cachette. J’attrape le masque que Régis a oublié sur le lit et fonce dans le couloir. Elle n’est déjà plus là. L’escalier. Personne. Le palier du premier, je croise des couples qui se lutinent. Il fait sombre. De ce point de vue le salon n’est qu’une tache noire parsemée de points blancs, probablement chemise ou vêtements clairs.
Elle est là, juste prête à descendre. C’est plus par sa silhouette que je l’identifie. J’avance. Elle semble hésiter. Je reste derrière, curieux de voir. Curieux, mais surtout inquiet. Ce que Régis n’a pas réussi dans la chambre, un autre peut le réussir dans cette ambiance si particulière. La musique est moins forte que tout à l’heure, mais est ponctuée par des petits bruits qui dénoncent des corps ...
... à corps sur un champ de bataille où le plaisir est la victoire.
Elle descend. Comme moi, ses yeux doivent s’adapter. Déjà je distingue un peu mieux, en tout cas assez pour entreprendre la descente d’un escalier. Je la suis. Je la vois s’arrêter. Je me rapproche et je comprends. C’est sa copine Nadia. Elle est facilement reconnaissable, car elle a encore se robe. Il faut dire que relevée comme elle est, le tissu ne la gêne pas. Elle chevauche un homme assis sur les marches. Elle a vu ma femme. Évidemment, même masquée elle est reconnaissable avec sa robe. Je vois Nadia tendre la main vers elle. Pendant quelques secondes Agnès est la spectatrice privilégiée de ce couple, de son amie qui relâche la main pour se consacrer à son plaisir, un plaisir qui n’est pas silencieux.
Agnès l’abandonne à ses démons. Elle arrive dans le salon. Ce ne sont que couples enlacés, se caressant et probablement baisant dans les fauteuils et les canapés repoussés sur les côtés. Mais la pénombre recouvre les amants de son voile de complicité.
Mais elle ne s’attarde pas. Je la vois se diriger vers la porte du sous-sol. Ce sous-sol que notre hôte a déclaré « vouloir préparer ». Comme moi, elle doit se demander ce qui se passe en bas. Quand je pense que nous avons passé presque un mois chez eux sans nous douter de rien !
Couloir bien banal avec cette pénombre dont on devine qu’elle n’est pas spontanée, mais travaillée à coup de petites diodes suffisantes pour sécuriser, mais pas plus. Nous ...