Just a perfect day... - Histoires de Sexe

Just a perfect day...

... enthousiasme.

Ils échangent de nouveau un regard déconcerté, avant d’émettre des « great ! » et de nous souhaiter tout le meilleur pour la suite. Nous les remercions avec emphase ; la gêne d’Hortense est néanmoins palpable.

Nos Hollandais prennent finalement congé et nous retournons dans notre chambre. Nous traversons silencieusement le hall, chacun affichant quand même un énorme sourire. Ce n’est qu’une fois dans l’ascenseur que nous partageons nos émotions.

— J’y crois pas, on l’a fait ! Et sans trop se faire rembarrer !
— T’as grave assuré, petit poney.
— Mais toi aussi ! La vache, ce speech ! Mais t’as même pas parlé de ses malléoles, tricheur !
— Moi pas savoir comment ça se dire en anglais.
— T’es nul !
— N’empêche, t’es amie Facebook avec la sosie officielle d’Elle Fanning, qui dit pas non à un massage de pieds prodigué par tes habiles petites mains ! Alors, heureuse ?
— C’était pas juste pour se débarrasser de moi, tu crois ?
— Tu donnes ton nom, ton Facebook et ton numéro de téléphone à quelqu’un dont tu veux te débarrasser, toi ?
— Nan… Mais c’est quand même chelou qu’ils aient un rendez-vous à une heure aussi tardive…
— Bah, ils ont sûrement une bonne raison… Une soirée qu’ils avaient oubliée, une urgence, un besoin pressant d’aller déguster des moules-frites au chocolat sur la Grand Place…
— On a quand même dû passer pour deux fous, non ?
— À raison, non ?
— Maiiis !

De retour dans la chambre, Hortense se déchausse avec une sensuelle ...

... nonchalance, et s’allonge sur le lit en m’offrant ses pieds nus.

— Tiens, fais-moi une démo, que je révise pour Elke !
— OK pour la démo, et OK aussi pour être ton cobaye juste après !

Je prends un moment pour lui présenter les différentes zones du pied et leurs particularités, lui montrer les gestes que je fais, comment déterminer le bon niveau de pression, et comment rendre le massage bien relaxant ou chaudement sensuel, avec les doigts, la paume, la langue.

Hortense s’exerce ensuite sur moi, pour mon plus grand bonheur, me suçotant même avec talent. Si j’ai souvent prodigué cette caresse à mes partenaires, c’est bien la première fois que l’on me renvoie l’ascenseur ; ce petit bout de femme est décidément hors norme.

Évidemment, partis comme nous le sommes, nous faisons déborder la leçon de massage sur le corps de chacun, et je prends un souverain plaisir à lentement dézipper son costume de licorne et dévoiler peu à peu son insolente poitrine, son adorable ventre et la toison renaissante de son pubis, que je caresse délicatement du doigt.

— Désolée, je m’étais épilée mais ça repousse vite.
— Qu’importe, je te préfère comme ça.

Je la couvre de baisers, m’enivrant de son parfum autant que de la divine douceur de sa peau. Elle me déshabille ensuite et me rend la pareille ; nous nous régalons de l’autre.

Hortense caresse mon entrejambe quand lui vient une idée.

— Tu te masturbes souvent ?
— Ben, ça dépend…
— De quoi ?
— Ben, de mes envies, de si j’ai fait ...