Bonne bonne
Datte: 31/03/2023,
Catégories:
fh,
hplusag,
asie,
handicap,
Collègues / Travail
amour,
intermast,
Oral
pénétratio,
exercice,
amouroman,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... ravisa. Le métal jaune exerçait une fascination sur les gens qu’elle comptait exploiter. Après une demi-heure d’attente, elle fut reçue à nouveau par le médecin et posa les deux petites briques dorées sur le bureau :
— Voilà, valeur 80 000 euros environ, à savoir : le SMIC pour trois personnes pendant un an avec les charges. Ces personnes se relaieront pour exercer une veille permanente des greffons disponibles pendant tout le temps nécessaire jusqu’à la greffe. Vous l’écrivez, vous vous y engagez, vous signez et le Directeur de l’hôpital aussi.
Le bonhomme était éberlué. On lui avait souvent contesté ses dépassements d’honoraires, mais ça, on ne lui avait encore jamais fait. Il s’exécuta, très perturbé, emportant les précieuses briques de métal doré pour les mettre à l’abri dans le coffre.
La jeune femme en profita également pour voir un gynécologue et se faire prescrire la pilule. Ainsi put-elle annoncer fièrement à son époux :
— Maintenant, vous pouvez me remplir de votre semence.
C’était un des derniers grands plaisirs qui demeuraient interdits à Antoine, pour qui faire un enfant eût été pure folie. Pour lui, l’acte sexuel méritait d’aller à son terme pour être pleinement satisfaisant, réminiscence de la nécessaire survie de l’espèce. Et pour Sang-Hoon, le retrait brutal de la verge de son vagin lui créait une sensation soudaine de vide absolument insupportable. Elle trouva beaucoup de plaisir à conserver en elle le pénis dilaté jusqu’à l’apaisement ...
... spontané des corps. Il ne restait qu’à terminer l’assouplissement de son anus pour accéder au plaisir subtil, d’après Antoine, de la sodomie, encore qu’elle n’y trouva pas un véritable épanouissement. Mais que n’aurait-elle pas fait pour donner du plaisir à son époux et le sentir vibrer et gicler dans ses entrailles.
Un mois et demi après le don d’or, le portable de Sang-Hoon sonna en pleine nuit. Il fallait venir immédiatement, un greffon arrivait par avion de Marseille, un règlement de compte qui avait fait de jeunes morts, mais qui pourrait faire un heureux. Il suffisait de prendre la petite valise toujours prête, celle-là même qui suivait Antoine dans ses dialyses et que Sang-Hoon remettait à niveau dès leur retour. Ils partirent dans la nuit, les idées se bousculaient à une vitesse folle sous la crinière blanche. C’était une chance, certes, mais c’était aussi le risque d’y rester, opération ratée, complications, greffon mal compatible… Il s’était habitué peu à peu à l’idée de la mort, à l’approche de l’échéance.
Et puis voilà que cette petite eurasienne avait tout bouleversé. Mourir dans son coin et dans l’indifférence générale, rejeté par les siens, en jouant le neu-neu, c’est une chose. Mais quitter soudainement cette adorable petite femme qui s’occupait de lui avec tant de dévouement et de délicatesse, qui lui donnait des plaisirs et des sensations inespérés, c’était beaucoup plus dur. La faucheuse n’a pas de mérite en éliminant les malheureux, elle fait presque œuvre ...