1. Bonne bonne


    Datte: 31/03/2023, Catégories: fh, hplusag, asie, handicap, Collègues / Travail amour, intermast, Oral pénétratio, exercice, amouroman, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... minutes durant lesquelles elle lui caressa le torse et osa toucher le sexe encore poisseux, rompit le silence :
    
    — Ça va ? Vous n’êtes pas trop fatigué ?
    — Non. Enfin si, mais délicieusement fatigué, en état de grâce. Ça doit être ça qu’on appelle le bonheur…
    — Moi aussi je suis trop bien. Vous pourrez me refaire ça souvent ?
    — Aussi souvent que je le pourrai.
    — …
    — Vous ne me tutoyez plus ?
    — J’ai fait ça ? Je ne me suis pas rendu compte. C’est ce qui me dérange un peu, ça me met dans un état… il n’y a plus de pilote dans l’avion, enfin, je veux dire que je ne contrôle plus rien.
    — Mais c’était bon malgré tout ?
    — Oh la la, oui ! Incroyable. Incroyablement bon. Merci. Je n’ai qu’une envie, c’est de recommencer.
    — Oui, moi aussi, mais un peu plus tard, demain par exemple. Je voudrais éviter que ce ne soit qu’un baroud d’honneur.
    — D’accord.
    
    Ils s’endormirent, épuisés et les sens rassasiés. Sang-Hoon s’en trouva épanouie. D’avoir enfin percé les mystères de l’amour et du plaisir lui conférait une certaine plénitude et un peu plus d’assurance, de confiance en elle. Inconsciemment, elle se tenait plus droite, semblait ne plus avoir honte de sa poitrine, de son corps, de son exotisme, et Antoine le remarqua avec bonheur. Elle portait plus volontiers des talons hauts qui lui allaient bien, lui donnant un peu de galbe aux fesses et un port plus altier. Même sa conduite s’en ressentait, plus assurée et plus sèche, et donc plus en accord avec le brio de la petite ...
    ... voiture italienne. Leurs rapports avaient changé également, elle n’hésitait plus à provoquer ouvertement le désir de son époux. Il n’était pas rare qu’elle fît la cuisine vêtue d’un simple petit tablier, ce qui le rendait fou et elle adorait ça. Seul le rythme hebdomadaire des dialyses ne changeait pas. Cette fois, elle attaqua l’urologue ouvertement, lui demandant s’il faisait vraiment le nécessaire pour obtenir un greffon. Il fut assez évasif, assurant qu’on faisait le maximum, mais qu’on avait peu de moyens. Et, comme dernier argument, il dit que la famille du malade n’était pas très empressée à le voir guérir.
    
    — Détrompez-vous, Professeur, dit-elle en brandissant son livret de famille. Je suis désormais son épouse et je voudrais bien le garder quelques années de plus ! Peut-on faire un don pour améliorer votre service ?
    — Euh… Eh bien, c’est à dire… Vous pouvez toujours en faire un à la Fondation du rein.
    — Non, non, non. Pas quelque part où l’on ne sait pas comment c’est utilisé. Je veux financer ici une veille 24 heures sur 24 afin de trouver rapidement le greffon qui convient.
    — Ce n’est pas de mon ressort, j’appelle le Directeur de l’hôpital… Vous pouvez, dit-il en raccrochant.
    — Bien, mais en échange, vous allez me signer une attestation de mise en place de cette veille permanente. Je reviens dans une heure.
    
    Elle alla à la banque, sortit deux lingots du coffre, il fallait bien qu’ils servent à quelque chose d’utile, voulut passer les monnayer au guichet puis se ...
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