Les sabots d'Hélène
Datte: 27/03/2023,
Catégories:
fh,
jeunes,
copains,
vacances,
campagne,
amour,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
caresses,
Oral
pénétratio,
init,
rencontre,
initiat,
Auteur: Saturne, Source: Revebebe
... sens tellement bien dans son antre, mon corps n’attend que la libération de mon orgasme, mais la confusion qui règne dans mon cerveau retarde la mise à feu.
Elle me dit :
— Plus fort, mon amour !
J’accélère mon rythme, mais j’ai très peur de lui faire du mal, je suis maladroit, car trop contracté.
Elle le sent bien, sa voix me réconforte, très maternelle :
— Oui, comme ça, c’est très bien, continue mon chéri…
Soudain, je suis comme emporté par une vague, je ne peux plus résister, je le lui dis dans un gémissement, comme un petit garçon en train de faire une grosse bêtise. Elle me répond :
— Je t’aime !
Mon orgasme est violent, d’avoir été trop longtemps contenu. Dire que j’en ai tiré beaucoup de plaisir, c’est autre chose, j’ai trop d’idées qui me courent dans la tête : de la culpabilité, la conscience qu’Hélène n’a pas eu d’orgasme, qu’elle ne peut avoir apprécié ma très modeste prestation, la probabilité, même faible, qu’elle tombe enceinte.
Elle m’emprisonne avec ses jambes et ses bras, pleure en silence. Quand, désemparé, je lui demande si je lui ai fait mal, elle me dit que c’est le bonheur qui la fait pleurer. J’embrasse tendrement son visage, ses yeux, ses larmes, son cou, sa bouche… À cet instant, j’ai envie de la protéger, de la choyer, de me faire pardonner de ne pas avoir su la découvrir plus tôt, de rattraper tout ce temps perdu.
C’est à cet instant que j’aurais dû lui dire tout ce que j’avais dans la tête : que jusqu’à ce jour, je ...
... ne connaissais d’elle que ses yeux, sa voix, sa joie de vivre, et que je venais seulement de découvrir la femme qui l’habitait, que je pensais très sincèrement être amoureux d’elle.
Mais j’étais trop lâche, j’avais peur des mots, de m’engager, de me sentir ridicule… Pourtant, je ressentais profondément ces sentiments en moi, et surtout, je savais que j’aurais instantanément décuplé son bonheur en lui faisant part de mon amour… Quel con ! Mais quel con ! Comment j’ai pu être aussi con !
— Gilles ? Giiiiiiillllllllllllllllleeees ! Tu vas bien ?
C’est la voix anxieuse de Brigitte qui me ramène au présent. Elle me regarde avec des yeux affolés, car j’ai l’air triste et les yeux rouges d’avoir pleuré, ce qui ne me ressemble guère.
— Oui, je vais bien ! Je ressassais des souvenirs…
Nos amis nous ont rejoints, elle n’a pas cherché à connaître les causes de mon chagrin. Nous sommes retournés à notre maison de vacances. J’ai pensé un instant que Brigitte pouvait avoir oublié l’incident, c’était mal la connaître.
Le soir même, quand nous nous sommes retrouvés au lit, elle est immédiatement venue poser sa tête sur mon épaule, m’a serré dans ses bras, et m’a seulement dit :
— Je t’écoute !
Je lui ai tout dit, en particulier que notre histoire n’avait pas eu de suite, car mes parents avaient décidé pour les vacances suivantes de m’envoyer en séjour linguistique à l’étranger, que nous nous étions écrit quelque temps, mais avec la crainte de la censure de nos parents, ...