La moniale démoniaque (2)
Datte: 23/03/2023,
Catégories:
Lesbienne
Auteur: zooph34, Source: Xstory
... d’artifice, il est criblé de million de piques de plaisir, je ne suis plus moi-même, je ne suis plus qu’un voile flottant au gré du vent, une entité céleste libre d’aller où elle veut. Mon corps se cabre, se tend, s’arc-boute, j’en ressens une légère douleur à la jambe gauche, mais j’ai l’impression que ça augmente encore mon plaisir. Je suis complètement submergée par une sensation de bonheur extraordinaire, jamais mon corps ne m’a donné tant de plaisir, je suis dans un nuage de félicité, de joie, d’amour, de bonheur.
Mon corps redevient doucement normal, je ressens toujours ce merveilleux bonheur dans tout mon être, je le savoure le plus longtemps possible, elle passe ses mains mouillées une dernière fois sur mon ventre et mes seins puis, reboutonne ma chasuble. Elle va reposer la bassine d’eau, se débarbouille la figure, se sèche juste au moment où mère Gabrielle entre. Elle vient demander de mes nouvelles, elle remarque que ma chasuble est mouillée par endroits. Sœur Marie Madeleine intervient.
— C’est moi qui l’ai aspergée d’eau fraîche, elle avait très chaud.
— Vous avez bien fait sœur Marie Madeleine, je vois que vous vous en occupez bien et que notre blessée va mieux grâce à vous, elle semble tellement sereine, continuez à vous en occuper comme ça. Je vous laisse, mais n’oubliez pas de descendre manger dans une demi-heure.
— J’y serais, ne vous en faites pas.
Mère Gabrielle sort, elle me regarde avec un sourire en coin.
— C’était juste, tu as ...
... peur ?
— De quoi ?
— D’être surprise si nous recommençons.
— Je n’y ai pas pensé, et je ne veux pas y penser.
— Donc, tu aimerais qu’on recommence.
— Oui, je l’avoue, je n’ai jamais été aussi bien de ma vie.
— Tu vois que Diieu ne s’est pas trompé, le corps est fait pour nous donner du plaisir.
— Je pense que là, vous exagérez un peu de dire ça.
— Tu crois vraiment que c’est Dieu qui a interdit aux humains de se faire plaisir ?
— Oui, bien sûr.
— Tu as peut-être raison, mais je peux dire que moi, j’aime bien te faire jouir, au risque de te paraitre un peu vulgaire, je dois dire que j’adore poser ma bouche sur tes lèvres intimes, elles sont souples, lisses, délicieuses, j’aime ton jus d’amour. Je ne vois pas pourquoi Dieu y serait opposé.
— Moi, j’aime bien quand vous me faites jouir, j’en ai un peu honte, mais je ne peux plus m’en passer maintenant.
— Ne t’en fais pas, je m’occuperais de toi, mais tu tiens tant que ça à me vouvoyer ?
— C’est la règle au Carmel.
— Oui, mais il y a des exceptions, regarde mère Gabrielle et sœur Angélique, elles se tutoient parce qu’elles se connaissent depuis plus de vingt ans, comme sœur Clarisse et sœur Angélique qui travaillent tout le temps ensemble. Nous nous sommes aussi tout le temps ensemble, je te soigne, je te fais manger, je te lave, je t’accompagne aux toilettes, ça rapproche, je pense que c’est une bonne raison pour se tutoyer, personne ne trouvera ça anormal.
— OK, je te tutoie.
— Bon, il ...