1. La moniale démoniaque (2)


    Datte: 23/03/2023, Catégories: Lesbienne Auteur: zooph34, Source: Xstory

    La découverte du plaisir
    
    — Ça va toujours sœur Clémence ?
    
    — Oui, très bien.
    
    — Vous m’en voulez toujours ?
    
    — Non, rassurez-vous, je ne vous en veux pas, j’ai simplement été surprise par ce moment de béatitude que mon corps m’a donné.
    
    — Et vous aimeriez recommencer ?
    
    — Je ne sais pas, mais je pense que oui.
    
    — Vous ne vous êtes jamais masturbé quand vous étiez plus jeune ?
    
    — Non, mes parents me disaient que c’était un péché de se toucher là.
    
    — Vous ne vous êtes jamais touchée entre les cuisses, vous n’avez jamais titillé votre clitoris ?
    
    — Mon clitoris ?
    
    — Le petit bouton que j’ai titillé tout à l’heure, c’est votre clitoris, et en dessous, il y a les grandes lèvres, elles sont souples et toujours un peu humides.
    
    — Non, je ne l’ai jamais titillé comme vous dites.
    
    — C’est pourtant très agréable quand on le titille.
    
    — Oui, mais c’est un péché.
    
    — Et pourtant Dieu nous a créés comme ça, pourquoi nous a-t-il donné cette possibilité et nous interdire de l’utiliser ?
    
    — Nous avons fait vœu de chasteté.
    
    — Oui, je sais, mais pour moi, c’est le plus dur à respecter, j’ai connu l’amour avec une femme merveilleuse, je ne peux plus rester longtemps sans faire en sorte que mon corps me donne du plaisir. C’est ce que je suis allé faire à l’instant quand je vous ai quittée.
    
    — Vous avez fait quoi ?
    
    — Je me suis masturbée, je suis allé me titiller le clitoris.
    
    — Vous m’aviez dit que vous aviez un fiancé, pas une fiancée.
    
    — Je sais, ...
    ... je vous ai menti parce que je ne voulais pas vous choquer, mais je vous dois la vérité. C’était une femme, une merveilleuse femme, je l’aimais, elle m’aimait, mais elle s’est tuée en allant en Espagne en avion de tourisme avec son frère, ils sont morts tous les deux, elle était pilote de ligne.
    
    — Désolée sœur Marie Madeleine, elle pilotait quel type d’appareil ?
    
    — Vous savez qu’on ne pilote pas n’importe quel appareil, qu’il faut une formation spécifique par appareil ?
    
    — Oui, j’ai deux passions, la littérature et l’aviation, mon grand-père maternel était pilote de chasse, il a eu le temps de me transmettre sa passion des avions.
    
    — Elle pilotait des Airbus A trois cent trente et A trois cent quarante, c’est le même pilotage.
    
    — Je sais, c’est le même fuselage et les mêmes ailes, il n’y a que le nombre de moteurs qui change.
    
    — Vous êtes étonnante.
    
    — Vous n’en avez pas parlé à mère Gabrielle ?
    
    — Non, vous êtes la seule à le savoir, j’aimerais que ça reste entre nous.
    
    — Ne vous en faites pas, je ne me mêle pas des affaires des autres.
    
    Je suis de nouveau en nage, la chaleur est écrasante.
    
    — Comment faites-vous pour résister comme ça à la chaleur, j’ai l’impression qu’elle n’a pas de prise sur vous.
    
    — Je viens du sud, je suis habituée, mais moi aussi j’ai un peu chaud. Vous voulez que je vous rafraîchisse ?
    
    Je la regarde, je suis entre deux feux, je crève de chaud et le gant me rafraîchira, mais je sais que ça risque de se terminer comme tout à ...
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