1. Soir d'orage (2)


    Datte: 17/03/2023, Catégories: Erotique, Auteur: Jane Does, Source: Xstory

    ... fieffée salope. Mais j’avoue que je n’ai pas tellement réfléchi et que si je l’avais laissé parler au téléphone… je ne serais pas dans cette situation plutôt périlleuse. Filer à l’anglaise ? Une pensée qui me traverse la caboche, une idée que je ne mets pas à exécution de suite. Juste le temps de boire un verre, histoire de me remettre de mes émotions. C’est ce que je me dis… ne serais-je pas en train de me mentir éhontément encore une fois ?
    
    Je ne sais plus où me mettre et cet Étienne tente bien de me rassurer. C’est donc après mon coup d’éclat que je suis assise du bout des fesses sur le sofa de velours fleuri de celui que je viens d’embrasser. Et quand je dis embrasser… c’est juste un euphémisme ! Le cognac est doux alors qu’il me mouille la glotte. Fort aussi, sans que je ne m’en rende compte. Le bon copain a lui, pris place face à cet équipage de fortune que nous formons Henry et moi. Je n’arrive plus à remettre mes idées en place dans ma tête. Et je dois reconnaitre que même «l’incident» qui vient d’arriver ne calme pas mon envie.
    
    — oOo —
    
    Petit à petit je reviens à cette triste réalité. Le sexe me manque et je suis submergée par mes besoins physiques. Comment faire face à ces attentes qui se font pressantes ? Mon audace aussi m’a plongée dans une euphorie étrange. Je ferme les yeux lorsque Henry me passe le bras autour des épaules. Son pote doit suivre chacun de ses mouvements et je serre les cuisses pour être certaine, que lui ne s’apercevra pas depuis son ...
    ... siège, de l’absence d’une pièce vestimentaire décente. Les doigts qui se referment sur mon bras sont très «câlins ». Je ne refuse pas la douceur de ce contact, même si j’ai peur que ça aille plus loin avec une chandelle qui ne loupe rien.
    
    C’est alors que l’ami se lève.
    
    — Je reviens ! Un besoin urgent à satisfaire.
    
    — Tu sais où se trouve le petit coin !
    
    — Oui…
    
    Il est parti depuis moins de deux secondes qu’Henry me murmure à l’oreille.
    
    — Je suis heureux de vous revoir.
    
    — Mais… votre ami…
    
    — Ben, c’est un bon ami. J’ai beaucoup de respect pour lui. Il a toujours été là dans les coups durs qui ont jalonné mon parcours.
    
    — … ?
    
    — C’est un juste retour des choses, s’il peut aussi peut-être profiter des moments plus… heureux !
    
    — Vous voulez me faire passer un message là ?
    
    — Plus ou moins. Vous êtes si… attirante et s’il y en a pour un… il y en a pour… je ne vous fais pas de dessin !
    
    — Vous ne pensez pas ce que vous me dites, j’espère ?
    
    — Mais… si bien sûr et puis je sais que vous aimeriez sans doute cela.
    
    — Vous me prenez pour une pu…
    
    — Chut !
    
    Il m’a posé sa paume de main sur la bouche et Étienne est de retour. J’ai le vertige rien qu’à la pensée qu’il puisse imaginer une chose pareille. Mais je ne sais plus comment m’en sortir. Le gus est de nouveau dans son fauteuil. Et la patte qui me cramponne l’aile se fait plus présente. Du bout des doigts, elle lisse le tissu sous lequel il n’y a bien sûr que mon sein. Et la caresse porte ses ...
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