1. Caroline, mon pilote préféré


    Datte: 16/03/2023, Catégories: fh, hplusag, Collègues / Travail hotel, voyage, avion, amour, amourdura, Auteur: Pierre Charmand, Source: Revebebe

    ... pilote couche avec un steward.
    
    Dans l’avion, on retrouvait notre comportement normal commandant/pilote, il n’y avait que lorsque l’uniforme était dans le placard qu’on devenait amant/maîtresse et quelle maîtresse ! Nos épidermes étaient en osmose comme nos cerveaux, lorsque ma bouche parcourait son corps, elle décollait – normal pour une pilote –, lorsqu’elle m’embrassait le cou, les tétons ou la bite, c’était un pur bonheur. Il me semblait qu’on se connaissait depuis toujours et que nos corps étaient en harmonie, d’instinct j’ai su où elle était le plus sensible, d’instinct elle savait comment faire réagir mon corps.
    
    En vol, lorsque je tournais la tête vers elle, son regard était déjà sur moi, son sourire m’accueillait, le travail était facile, elle maîtrisait parfaitement son métier. J’attendais l’arrivée à l’hôtel pour être avec elle et dans elle. Rien n’était tabou, elle répondait présent à mes demandes. D’elle-même, elle se positionna avant de me proposer de venir la sodomiser, pourtant d’après ses réactions elle n’était pas très habituée. Après, elle m’a dit qu’elle avait envie de tout me donner, que peu avant moi avaient eu l’honneur de passer par là.
    
    Lors du vol retour vers Nouméa, une hôtesse venait de nous donner nos plateaux-repas, après avoir mangé un morceau, en se marrant elle me dit :
    
    — Je préfère sucer ton sexe que manger ce truc.
    
    J’ai répondu :
    
    — Désolé, mais c’est en indisponibilité jusqu’à ce soir.
    
    Avec ma première et ma deuxième ...
    ... épouse que j’aime toujours, même la numéro 1, l’osmose ne s’est pas faite aussi vite qu’avec Caro. Je voyais ma vie devenir compliquée, car je me doutais que notre relation ne s’arrêterait pas à notre retour en France.
    
    La première chose que nous fîmes à notre arrivée à Paris, c’est de se précipiter pour demander un vol commun pour le mois suivant. Elle me dit d’éviter la période de ses règles. Du coup, elle faisait un vol de douze jours avec moi, avec sa semaine d’indisposition il ne restait pour son concubin absent souvent que quelques miettes tous les mois. On demandait des vols pas toujours intéressants et donc faciles à avoir, notre but étant d’être ensemble.
    
    En dehors, on s’envoyait des textos que j’effaçais aussitôt, elle terminait toujours par « love » suivi de cœurs rouges, j’essayais de moins m’extérioriser. Lorsqu’on volait ensemble, on ne se cachait plus. Pour nos familles, il y avait un cloisonnement pour éviter les embrouilles. Sur les très longs vols, il y avait trois copilotes, on se relayait pour être en permanence deux en fonction. Avec Caroline, on a pris notre repos en même temps, on a pu ainsi faire partie du club très fermé de ceux qui ont fait l’amour à 35 000 pieds. Les couchettes sont étroites, mais rien ne pouvait nous empêcher de faire l’amour à ce moment-là. Je pense que nos collègues ont deviné quelque chose, d’autant plus qu’il n’y avait qu’une couchette de défaite.
    
    Au bout de huit mois, Caroline m’annonça qu’elle était bonne pour partir en ...