La fiancée des pirates
Datte: 12/03/2023,
Catégories:
fh,
fhh,
copains,
vacances,
piscine,
caférestau,
boitenuit,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
69,
mélo,
portrait,
Auteur: Amarcord, Source: Revebebe
... ?
— Et comment ! Je me suis bien rincé l’œil, moi aussi, et j’ai eu double dose. Vous êtes drôlement bien foutus, tous les deux. Vous ne vous étiez pas tellement trompés, finalement, à la boîte de nuit : une vraie chieuse, et un peu salope sur les bords…
— On ne l’a jamais pensé. Et surtout pas maintenant, a dit Thomas, avec douceur.
— Tu crois qu’on se serait fiancés, sinon ? a conclu Gilles.
On est encore restés quelques instants allongés, nus, sages et immobiles, bercés par le roulement des vagues. Et puis nous nous sommes rhabillés. J’ai voulu récupérer ma culotte, mais Thomas m’a dit en riant l’avoir confisquée, affirmant ne vouloir la rendre que contre le privilège de la remettre lui-même en place. Par défi, j’ai remonté le short à même la peau, avant de l’accabler de chatouilles. Mon gentil voleur m’a rendu le petit bout d’étoffe à contrecœur, en ébouriffant affectueusement mes cheveux. J’ai posé un joli baiser sur la joue de Gilles pour qu’il ne se sente pas exclu, et nous avons pris le chemin de la cabane, bras dessus, bras dessous. Nous nous endormîmes cette nuit-là d’un sommeil profond.
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(Note : suivent une vingtaine de lignes illisibles et raturées)
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Le dernier matin, je me levai la dernière. En arrivant sur la terrasse, un café fumant m’attendait. Gilles, toujours matinal, était allé chercher des croissants. Et Thomas avait coupé une gerbe de fleurs sauvages, qu’il avait ostensiblement posée à ma place. Nous avons déjeuné presque ...
... en silence, savourant une dernière fois le calme et la lumière de cet endroit magnifique, et cette sérénité-là déteignait aussi sur nos regards et nos sourires.
Nous avons rangé la cabane, déposé la clef à la boulangerie, conformément aux instructions. Le trajet du retour fut sans histoires.
Thomas a d’abord déposé Gilles devant chez lui, pour éviter un détour inutile. Nous sommes repartis jusqu’à l’adresse de ma chambre d’étudiante, dans cette vieille maison aux escaliers raides et grinçants. Thomas a sorti mon bagage, a insisté pour le porter jusqu’à l’étage, et je ne l’en ai pas dissuadé. Il allait à présent partir, s’engager sur le palier. Je l’ai retenu, j’ai refermé la porte, et je l’ai longuement embrassé. Nous nous sommes mutuellement déshabillés sans un mot, et sans aucune patience, l’envie de mêler nos corps était trop brûlante. J’étais follement excitée, et le voir bander comme un âne accentuait encore mon désir.
Je m’agenouillai pour offrir à son sexe mes faveurs les plus douces, malgré ses réticences. Je m’aperçus que Thomas n’était pas un inconditionnel de la fellation, elle le gênait toujours un peu, il n’aimait pas trop se laisser sucer sans avoir rien à offrir. Il trouvait la caresse émouvante, pourtant, mais généreuse à l’excès, il y voyait une sollicitude excessive de sa partenaire, convaincu que celle-ci se forçait à surmonter son dégoût par sacrifice. Je lui fis remarquer plus tard qu’il n’adorait rien tant lui-même qu’enfouir ses lèvres et sa ...