La fiancée des pirates - Histoires de Sexe

La fiancée des pirates

... de douceur à la surface de mon ventre, frôlant la limite de mon petit short, cédant parfois à la tentation de glisser à peine sous l’interstice qui le séparait de ma peau, effleurant l’élastique et éveillant mes frissons. Le trajet de leurs gestes presque synchronisés ne laissait aucun doute sur ce qu’ils espéraient, sans oser le réclamer, cette fois. Et je les ai surpris.

— Bon, ça va, j’ai compris. D’accord, j’accepte. Mais à une condition. Tous égaux. Vous vous mettrez à poil aussi, et puis tiens, vous le ferez même avant moi.

Il n’a pas fallu beaucoup de temps pour que je me retrouve entourée de deux beaux garçons intégralement nus, et dans un état visiblement intéressant qu’ils s’efforçaient cocassement de dissimuler. Gilles tout particulièrement, qui semblait bien plus embarrassé que Thomas. Pour celui-ci, la nudité, dès lors qu’elle n’était pas exhibée, semblait innocente et naturelle. Il aurait eu bien tort d’être gêné. Son sexe était magnifique, le plus harmonieux membre d’homme que j’aie jamais vu, solide et épais, parfaitement proportionné, affichant une grâce presque féminine dans son aspect pourtant fièrement viril. Celui de Gilles était circoncis, avait le cou à peine plus long, mais aussi un peu moins large, et se dressait contre son bas-ventre en suivant une courbe légèrement concave.

Intérieurement, je jubilais, préparant l’envoi de ma deuxième salve surprise.

— Eh bien, je vous ai bien eus, les gars ! Qu’est-ce que ne vous feriez pas pour ...

... apercevoir un poil de chatte ?

Je n’ai pas pu m’empêcher de rire aux éclats. Et puis en les voyant tout penauds, avec leur sourire forcé et leur queue au garde-à-vous, exposés au clair de lune et à la cascade de mon rire, je n’ai pas longtemps eu le cœur de les priver de mon petit lot de consolation. Au moment où ils ne s’y attendaient plus, j’ai malgré tout tenu parole, appuyé mes coudes sur le sable, soulevé mes fesses, déboutonné mon short et l’ai fait glisser sur mes cuisses. La petite culotte a suivi, et quand elle a atteint mes chevilles, j’ai tricoté des pieds pour la faire voler. Elle a atterri à quelques décimètres, hissant mon petit drapeau sur le mât de Thomas. J’ai à nouveau hurlé de rire, tout en lui assurant n’avoir rien prémédité.

— T’excuse pas, surtout. Contrairement à Gilles, me voilà un peu plus décent. Et de la plus délicieuse façon. Quant au panorama, il valait le voyage.

J’avais à côté de moi deux gamins soudain silencieux. L’intermède du piège les avait un peu dégrisés, et moi, il m’avait plutôt rendue coquine. Je me suis mise à poser de douces caresses sur leurs torses, en leur demandant pardon pour avoir été si vilaine, ce qui n’encouragea pas leurs queues à se détendre.

Gilles tentait toujours de masquer l’état de son membre en le couvrant de son avant-bras, et je devais vraiment lutter pour freiner mon rire.

— Tout doux, les gars. Ne soyez pas gênés… C’est plutôt l’inverse qui serait vexant pour une fille…
— Du coup, t’es contente aussi ...