Rosa et Mathilde
Datte: 08/03/2023,
Catégories:
ff,
fplusag,
amour,
revede,
Masturbation
massage,
caresses,
intermast,
Oral
bourge,
lesbos,
Auteur: Elie, Source: Revebebe
... de respirer dans ses tissus qui ont touché son corps nu, ses seins, son sexe, ses cuisses. Elle s’allonge sur le matelas sur lequel Mathilde a rêvé et sans doute pris du plaisir. Rosa l’imagine tous ses moments intimes, s’enroule dans ses draps et ne peut s’empêcher de glisser ses doigts entre les lèvres de son sexe trempé. Elle rêve et imagine cette juge se délestant de cette robe noire au tissu épais, parcourant son corps de baisers et de caresses, embrassant ses lèvres, passant la main dans ses cheveux et collant son corps nu au sien. Elle s’imagine la tête entre ses jambes, lèvres contre lèvres, faible devant ses baisers et prête à jouir. Pendant quelques minutes, elle goûte à ce moment délicieux oubliant qu’elle vient d’entrer par effraction dans la maison d’une juge. Elle vient rapidement, un orgasme rapide, mais intense et merveilleux.
Son téléphone vibre, il est temps de décamper.
La pièce se termine, Mathilde est déçue de ne pas voir son insolente prévenue au théâtre et rentre, traînant avec elle une légère mélancolie. Arrivée dans son cocon, elle ne tarde pas à se coucher, se douche, s’allonge et attrape son livre de chevet. Surprise, une carte de fidélité pour le Grand théâtre fait office de marque-page. Son livre du moment est remplacé par « Le journal d’un voleur » de Jean Genet et son nouveau marque-page est idéalement placé, signalant une scène torride entre deux protagonistes masculins. À sa lecture, Mathilde est à la fois stupéfaite et ...
... troublée.
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Mathilde est bien décidée à répondre à cette provocation érotique et surtout à revoir Rosa.
Son adresse est dans son dossier, à supposer qu’elle soit vraie ! Elle désigne un petit terrain boisé au sud de la ville, longeant le fleuve, au milieu de baraquements plus ou moins tolérés et plus ou moins bien réputés. Sans crainte du danger, Mathilde se rend sur les lieux.
Une fois sur place, la tension monte pour Mathilde. Contrainte de laisser sa voiture à l’écart, elle arrive à pied sous les regards méfiants des voisins. Elle a troqué sa robe noire pour une robe légère et un imper classique. Elle tente de garder un air naturel et une démarche assurée devant trois hommes baraqués qui réparent une voiture au bord du chemin.
Paco, en bleu de travail, reste stoïque à la vue de la juge qui s’est apprêtée pour l’occasion. Elle est vêtue d’une magnifique robe décolletée, à peine recouverte par son imper. Mathilde, d’un pas décidé, se rapproche de lui et tend un papier en ajoutant :
— Monsieur Sténégri, ceci est une perquisition. Pouvez-vous me signaler le domicile de madame Rosa Sténégri ?
Paco la reconnaît et il est paniqué :
— Euh oui oui… mais vous êtes seule. Où, où… où sont les flics ?
— Vous pensez qu’il faut que je les avertisse ? Je pourrais aussi téléphoner au service de la Ville, ce ne sera pas du luxe.
— Non non non… C’était une question, c’est tout… dit Paco qui tente de se rattraper en désignant une caravane : Rosa habite ici et la clé est ...