1. Le Tournoi des six nations (6)


    Datte: 07/03/2023, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Lartmateur, Source: Xstory

    ... déglutition. Mes consœurs féministes crieraient probablement au viol, je n’en ferais rien tant j’ai aimé cette domination.
    
    Le colosse n’a rendu les armes que très tôt ce matin après une dernière saillie héroïque, à la hussarde, envoyant ses derniers jets de foutre au fond d’un vagin rassasié, distendu, béant, gluant, puant ; le mien. C’est ainsi que nous sommes endormis, toujours fichés l’un dans l’autre, maculés de nos salissures, de notre transpiration, de mes larmes, mais ivres de plaisir et de bonheur. Jamais de ma vie on ne m’avait aussi bien baisée. Je savais que j’aimais le sexe, je découvre que j’y suis probablement accro, en tout cas avec mon étalon écossais.
    
    Le dimanche matin, le soleil est déjà proche de son zénith lorsque j’émerge enfin des bras de Morphée. Mon amant, avachi en travers du lit, une main négligemment posée sur ma chatte me cloue sur notre couche.
    
    Le désordre vestimentaire, les taches maculant le drap, l’odeur pestilentielle de la chambre témoignent de la bataille féroce qui s’est déroulée dans la pièce. J’arrive à me dégager sans éveiller mon merveilleux baiseur et aère la pièce.
    
    La maison est calme, mais le parfum d’un café frais vient flatter mes narines. Cela fait bientôt vingt ans que Thierry se lève le premier pour préparer le petit-déjeuner.
    
    Je me traîne péniblement vers la cuisine, où comme je l’imaginais, le café est coulé et le thé infusé. Cet amour a même eu le temps de se rendre à la boulangerie pour nous ramener quelques ...
    ... viennoiseries fraîches. Nue, je déambule dans la maison silencieuse, dégustant un croissant encore tiède.
    
    Péniblement, je me dirige vers la salle de bain pour tenter de faire disparaître les multiples traces de mes turpitudes nocturnes. Le miroir mural me renvoie un visage marqué de cernes évocateurs d’une nuit courte, trop courte à mon goût, mais oh combien exquise. Après une douche requinquante, en tenue d’Eve, je déambule dans les pièces à la recherche de mon homme et de sa muse anglaise.
    
    Quelques minutes plus tard, je dois me rendre à l’évidence, les oiseaux se sont envolés. Leur chambre, à l’inverse de la nôtre, est quasi impeccable, tout juste si le lit n’est pas refait. Je sais néanmoins qu’il s’y est déroulé les mêmes ébats amoureux que dans la suite parentale. Lors d’un « entre-deux », Gordon m’a fait état de sa surprise d’entendre sa compagne exprimer sa jouissance avec autant d’entrain, elle, qui est d’ordinaire de nature très discrète.
    
    Gordon me rejoint sur la terrasse, où je me suis posée sur la petite table, au bord de la piscine, pour déjeuner en paix. Lui aussi douché, en tenue d’Adam, il m’embrasse à pleine bouche, sa langue cherchant déjà la mienne.
    
    A mon opposé, il semble déjà avoir récupéré et son sexe déjà frémit. Ce n’est pas l’envie qui me manque, mais malgré mon appétence, gentiment je le réfrène un peu, lui demandant simplement de me laisser tranquille pour le moment. Je savoure ce calme dominical, seuls quelques gazouillis troublent le ...
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