Me abbandono a te
Datte: 07/03/2023,
Catégories:
fh,
boitenuit,
amour,
jalousie,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
69,
pénétratio,
sm,
amouroman,
Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe
... mais paraissait mal à l’aise d’être aussi court vêtue. Un moment, je discutais un peu avec elle, mais « Monsieur » s’est énervé d’un coup, lui a reproché de me faire du rentre-dedans, ce qui était totalement faux ! Il l’a insultée, c’est monté crescendo – je te passe les détails –, mais il a fini par claironner, prenant l’assistance à témoin, qu’elle s’était habillée comme une pute.
Elle s’était rebiffée, lui rappelant que c’est lui qui avait acheté cette robe, lui qui avait insisté pour qu’elle porte ce fourreau moulant ! Le mec avait alors attrapé le bas de la robe et la lui avait troussée d’un coup au-dessus du nombril. Comme c’est souvent le cas avec ce genre de robe hyper moulante, la fille ne portait rien dessous : tu imagines le tableau. Se retrouver fesses et berlingot à l’air au milieu de tout le monde, elle n’a pas vraiment apprécié ! Elle l’a giflé direct et lui, il lui aurait sauté dessus si je ne l’avais pas ceinturé et contenu avec l’aide de deux autres bonshommes. Il écumait de rage, poings serrés ! Un véritable dément ! La nana est partie illico en lui disant qu’il ne devrait plus jamais mettre les pieds chez elle ni même simplement croiser son chemin ! Je ne t’explique pas ce qu’il a fallu qu’on fasse pour le calmer ce psychopathe ! J’ai bien cru même qu’il allait s’en prendre à moi ! Un furieux !
— Oui, un furieux, je sais… Et j’ai bien peur qu’il s’en prenne à elle justement. Trouve-moi l’adresse de ce salopard, fais vite s’il te plaît !
Le ...
... temps qu’arrive son message, je suis déjà habillé. Non sans mal… Vive les mocassins qu’on enfile sans vraiment avoir à se baisser ! Je quitte ma chambre, croise une infirmière qui pousse des hauts cris – « Pas le temps - Urgence ! » je sors en trombe, enfin… façon de parler, et j’attrape un taxi. J’appelle une des policières :
— Lieutenante, c’est Matthieu Vègleux. Vous pouvez me rejoindre 143 bis rue Berthelot à Fleury ? C’est l’adresse de Tony Alvarez, l’ex de Clara.
— Mais comment…
— Je vous expliquerai ! Vous pouvez faire vite ?
— Rue Berthelot ? Oui, nous sommes tout près ! Rue Beethoven, chez Clara Lumaisy : on a retrouvé son nom et son adresse grâce à votre ex. Mais Clara n’est pas chez elle et visiblement, elle a eu de la visite, musclée et bruyante d’après les voisins. Nous pensons qu’elle a été emmenée de force, selon le témoignage d’un passant.
Lorsque j’arrive, l’appartement d’Alvarez est vide, hors la présence de plusieurs policiers qui fouillent les lieux. Écartant les bras en signe de dépit, la lieutenante confirme ce que j’ai déjà compris : Clara n’est vraisemblablement pas passée par ici aujourd’hui. Je déambule lentement dans l’appart, observe, note, accumule les impressions. Je suis totalement mutique, incapable que je suis de prononcer la moindre parole. Je sais que toute tentative de prononcer fusse un seul mot me ferait fondre en larmes.
Je suis si faible, si désespéré, si désemparé… Et tellement angoissé !
oooOOOooo
Clara à froid. ...