1. La Saga des esclaves au Château du Marquis d’Evans (épisode N°1521)


    Datte: 03/03/2023, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: MAITREDOMINO, Source: Hds

    ... naître.
    
    Après une heure au soleil sur cette terrasse, je décidais de regagner le village à pied, histoire de me dégourdir les jambes. Une bonne demi-heure de marche pour rejoindre la boulangerie et acheter le pain commandé la veille par Louise. Combien de fois avais-je pris cette route que je trouvais interminable lorsque j’étais enfant ? Je connaissais chaque croisement, chaque lieudit, je savais qu’après un certain virage je trouverai la maison d’Edith et Pierre, des amis à mes parents. Au bout de la longue ligne droite, après l’intersection allant à la source, se dessinerait le clocher du village. Je me sentais bien ce matin, l’air était léger, la boulangère « la grosse Vidal » comme disait mon grand-père, toujours plein d’affection pour cette femme acariâtre et antipathique, était toujours derrière son comptoir. Mais on pouvait lui reprocher quoi que ce soit sauf la grande et exceptionnelle qualité du pain, l’excusant de tout, du pain réalisé à la pâte surtout pas industrielle et cuit encore au four à bois. Rien n’avait changé ici, je me remémorais là encore des souvenirs d’enfance. En son temps, nous avions élaboré, mes cousins et moi, toute une stratégie pour lui voler des bonbons. Jamais nous ne nous étions fait prendre… J’en souriais encore ! … Elle me reconnut de suite et malgré son apparence sévère, je réussis à lui décrocher un sourire, preuve qu’elle était tout de même contente de me revoir ! …Alors que je sortais de la boulangerie, Fabien, un copain d’enfance, ...
    ... entrait.
    
    - Oh Alex, tu es de retour, ça me fait plaisir de te revoir…
    
    - Salut Fabien, oui je suis là pour quelques jours.
    
    - Tu as deux minutes, je t’offre un verre chez René.
    
    René tenait le seul bistrot du village, un vieil homme aimable et commerçant dans l’âme qui devait avoir maintenant près de quatre-vingt ans. Il était sourd, ne se déplaçait plus guère, nous devions passer commande au bar, surtout ne jamais prendre de bière et encore moins un coca-cola, car ces deux breuvages stockés ici depuis l’après-guerre, étaient simplement imbuvables ! Fabien et moi, installés face à face, sirotions nos deux cafés et nous nous remémorions nos souvenirs d’enfance et de jeunesse, puis nous nous enquérions de nos vies actuelles. Fabien avait repris l’exploitation viticole de son père maintenant en retraite. Je lui expliquais qu’après des études supérieures de commerce faites à Paris, j’avais entrepris une formation d’œnologie et de vinification à Bordeaux. Je l’informais de mes intentions de revenir m’installer au domaine familial pour travailler la vigne et le vin, puisque Charles allait lui aussi prendre sa retraite après la vendange de cette année. Fabien me complimentait et semblait très heureux de me voir revenir au pays.
    
    Jusqu’ici, je n’avais pas remarqué ces deux hommes face à moi, l’un assis, l’autre se tenant debout, près de lui, immobile, tête basse, les bras croisés dans le dos. Celui assis me dévisageait, son regard vif et clair scrutait chacun de mes faits ...
«1234...»