1. La Saga des esclaves au Château du Marquis d’Evans (épisode N°1521)


    Datte: 03/03/2023, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: MAITREDOMINO, Source: Hds

    Alexsoumis au Château (Nouvelle histoire écrite par alexsoumis & texte amélioré par MDE) –
    
    Chapitre 1 : Première rencontre avec Monsieur le Marquis d’Evans.
    
    Trois jours que j’étais là, seul, dans cette propriété familiale chargée de souvenirs heureux, comme Marcel Proust ! Sauf qu’en ce qui me concerne il ne s’agissait pas d’une madeleine, mais des succulents pâtés aux pommes qui restaient encore dans ma mémoire. Oui, des souvenirs d’enfance avec mes parents, mes grands-parents, mon oncle et ma tante, les cousins et cousines et aussi Charles, Louise et leurs enfants eux aussi considérés comme de la famille. Charles exploitait le vignoble du domaine, que mon grand-père paternel avait acheté après-guerre. Depuis deux ans, je n’étais pas revenu ici, en ces terres beaujolaises, dans cette bastide cossue en pierre de taille, richement meublée et décorée, entourée de vignes, de terres agricoles, et de bois. Un domaine d’une vingtaine d’hectares sur les coteaux dominant le val de Saône. Deux ans, il m’avait fallu deux ans pour être là, après ce deuil brutal, après la disparition de mes parents, lors d’un accident de la route, alors qu’ils se rendaient ici. Les jours heureux avaient subitement disparu, pour faire place au désarroi, à la douleur et au chagrin.
    
    Ce matin, sur la terrasse dallée de pierres blanches, côté sud, je prenais mon expresso confortablement assis dans un transat, je regardais le ciel d’un bleu parfait, à peine encombré de nuages sur l’horizon. ...
    ... J’écoutais le silence, parfois interrompu par le moteur d’un tracteur. Je me remémorais aussi ces grands repas que nous faisions ici tous ensemble en famille, j’entendais encore mon grand-père nous maudire, nous ses petits-enfants turbulents, nous chamaillant ou jouant près de lui. Je voyais encore ma mère assise sous le gros platane, coiffer et tresser ses longs cheveux, il me semblait entendre rire mon père chahutant avec son frère et je me souvenais de ma grand-mère haussant les épaules et dire des « oh mon Dieu ! » puis sourire et s’en aller d’un pas lent pour retrouver Louise en cuisine.
    
    Louise, la soixantaine aujourd’hui, était douce et chaleureuse. Elle était aux petits soins depuis mon arrivée ici. Elle me préparait mes repas avec attention et bienveillance. Elle s’occupait du ménage et me lançait des « Monsieur Alexandre » à tout bout de champ. Combien de fois, lui avais-je dit de m’appeler tout simplement Alex ? Non… pour Louise, comme pour Charles d’ailleurs, j’étais « Monsieur Alexandre » point final. Ce couple me vouait une admiration sans fin depuis que la succession avait été réglée. Seul héritier du domaine après la disparition de mes parents, (mon oncle ayant hérité d’un luxueux appartement sur l’ile Saint Louis, à Paris) j’avais laissé à Charles et Louise, par acte notarié, la jouissance de la maison qu’ils occupaient sur le domaine jusqu’à leur mort. Depuis lors, j’étais pour eux, une sorte de messie, de bienfaiteur, de rédempteur, alors qu’ils m’ont vu ...
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